Gravity

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Le Dr Ryan Stone n’a vraiment pas de chance. Pour sa première sortie dans l’espace, elle a droit à une pluie de débris qui détruit la navette spatiale sur laquelle elle effectue sa mission, puis la station internationale ISS sur laquelle elle est partie chercher un véhicule de retour sur terre, avant de s’échapper de justesse de la station chinoise Tiangong.



Donné pour un des meilleurs films de science-fiction de ces vingt dernières années, Gravity bénéficie certes d’atouts non négligeables: une 3D qui rend bien, des images époustouflantes, un couple d’acteurs épatants.

Mais j’en suis sorti finalement assez déçu. On est loin de la virtuosité d’un 2001, du stress d’un Alien, ou de l’entrain d’un StarWars. En fait, Gravity n’est ni plus, ni moins, qu’un film catastrophe du genre La Tour Infernale, transposé dans le monde silencieux de l’orbite basse où gravitent stations spatiales, débris et autres curiosités en tout genre.

Alors certes, on y (re) découvre quelques curiosités de la vie dans l’espace (les larmes qui flottent, les objets qui tournent sur eux-mêmes, le lever de soleil sur le Gange), mais il n’y a pas de quoi en faire le chef d’oeuvre tant attendu. Les frères Cuaron réussissent un joli coup… en attendant Gravity 2, ou le retour du Dr Stone dans l’espace.

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