Exhalation

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Sous ce titre sibyllin se cache un recueil de nouvelles de Ted Chiang, l’auteur de nouvelles de science-fiction auquel on doit le scenario originel du film Premier contact. Au fil de ma lecture, je m’approprie un peu plus l’univers de cet auteur exceptionnel, dont les cours récits explorent l’impact des changements technologiques sur la société.

Exhalation n’est pas un livre particulièrement récent. Les nouvelles qu’il contient ont été publiées entre 2007 et 2020. Mais les concepts abordés sont particulièrement modernes. En voici une rapide description, en essayant de ne pas spoiler e lecteur, même si les textes de ted Chiang ne sont pas conçus comme des scenarios à rebondissement final, et s’apprécient surtout pour le lent développement qu’ils proposent.

Le premier texte, The Merchant and the Alchemist’s Gate, aborde un thème classique, celui des machines à voyager dans le temps. Sa particularité principale réside dans la période durant laquelle ce récit se situe.

Le second texte, Exhalation, auquel le livre doit son nom, décrit un univers de robots malades souffrant d’étranges problèmes respiratoires.

What’s Expected of Us est un texte très court, mais absolument génial, sur le libre arbitre. Impossible d’en dire plus.

The Lifecycle of Software Objects est la nouvelle la plus longue de ce livre. Elle décrit un univers à la Second Life, habité par des animaux de compagnie dont les humains finissent par s’enticher. Le rapport entre les humains et ces créatures virtuelles, et le devenir de ces dernières dans un monde changeant, illustre parfaitement les enjeux sous=jacents aux univers artificiels crées par la technologie.

Dacey’s Patent Automatic Nanny est une nouvelle assez courte sur un concept étonnant, exprimé en clair dans le titre de la nouvelle.

The Great Silence évoque la recherche d’interlocuteurs par l’humanité, du point de vue des interlocuteurs les plus proches que nous connaissions…

Omphalos décrit un monde où le créationnisme est la règle, et où des scientifiques sont amenés à remettre certaines idées préconçues grâce à de nouvelles découvertes.

Enfin, Anxiety Is the Dizziness of Freedom est un des plus beaux textes, et mériterait lui aussi une adaptation à l’écran. Dans cette nouvelle, une société a mis au point un appareil qui utilise la mécanique quantique pour créer un monde parallèle dans lequel on peut dialogue avec son soi-même, mais dans une version qui peut bien sûr faire d’autres choix. Ted Chiang y explore l’impact qu’un tel device peut avoir sur les relations enrte individus, sur l’estime de soi, sur la propension à utiliser la technologie pour mettre au point de nouvelles arnaques, bref tout ce que produire l’avancée technique, aussi extraordinaire soit-elle. Une pure merveille

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