Tête de bûche

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Ce qui m’a frappé, depuis le déclenchement des incendies monstres en Gironde, c’est le nom de l’une des localités situées à proximité de l’un de ces incendies : La Teste-de-Buch. Cela sonne comme « La tête de bûche », un nom on ne peut plus approprié pour un départ de feu…

Il faut dire que la région est particulièrement bien boisée. Quiconque est déjà descendu au Cap-Ferret est d’emblée frappé par la majestuosité des forêts environnantes. Et en y circulant, on se dit qu’en effet, le moindre feu pourrait y causer des ravages. On est même surpris que cela ne se soit pas déjà produit plus tôt. Le climat souvent arrosé qui, d’ordinaire, prévaut sur la côte Atlantique y est peut-être pour quelque chose.

Mais le climat a changé, on l’a déjà dit. C’est le climat méditerranéen qui s’impose un peu partout, chaud et sec. Les conditions météo de la semaine n’ont pas arrangé l’affaire. Résultat, des centaines d’hectares partis en fumée. Comme l’an dernier dernier en Australie, ou l’année précédente en Californie, dans des régions où il fait chaud, mais où les pluies sont, normalement, plus régulières.

S’il y a quelque chose d’assez étonnant avec cette histoire de changement climatique, c’est la vitesse avec laquelle il se produit. Il a suffi de quelques années pour que les conditions de vie évoluent, dans des régions relativement vastes. La question qu’on peut se poser, c’est de savoir si ce changement va s’accélérer, ou bien atteindre une sorte de plafond au-delà duquel il n’évoluera plus tellement. Et à la vitesse actuelle, il y a de fortes chances pour qu’on puisse répondre à cette question avant une décennie…

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