Quel avenir pour l'edition scientifique?

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La numérisation et Internet ont profondément modifié l’économie de nombreux secteurs, de la presse au cinéma, en passant par la musique. La presse, par exemple, a longtemps hésité avant d’investir massivement sur la diffusion d’actualités sur le net: le modèle économique de la presse en ligne reste pourtant très proche de la presse papier, avec une prépondérance du financement par la publicité. Le véritable perdant, dans ce domaine, est en fait le circuit de distribution de proximité: nombre de "marchands de journaux" ont disparu, et il faux de nos jours aller chercher son quotidient chez l’épicien du coin, quand ce n’est pas au supermarché…

Dans le domaine du cinéma et de la musique, le piratage et le partage en ligne ont provoqué des bouleversements plus considérables que la possibilité de diffuser en ligne. Inutile de s’apesantir sur ce sujet, que tous les adeptes de l’ADSL connaissent…

Dans le domaine de l’édition scientifique, de tels bouleversements auraient pu avoir lieu il y a bien longtemps: depuis plus de vingt ans, chercheurs et chercheuses de tous pays soumettent leurs écrits dans un format électronique, le besoin de bases de données docuentaires existe depuis belle lurette, et on aurait pu croire que ce secteur aurait trouvé sa vitesse de croisière avant les autres.

Apparemment il n’en est rien, et le monopole de fait dont bénéficient quelques éditeurs (Elsevier, Springer, etc.) commence à faire râler certaines institutions, universités ou centres de recherche. L’accès à l’information scientifique étant un des éléments essentiels pour une recherche de dimension internationale, le comité "Information Scientifique et Technique" a pondu un rapport dont la lecture intéressera surement tous ceux qui ont eu, à un moment donné de leur vie, affaire avec l’édition scientifique.

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