L’Iris blanc

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Je ne suis pas un grand fan des reprises par des auteurs contemporains de bandes dessinées dont les pères fondateurs ont disparu. Je ne leur trouve aucun goût, aucun attrait. Elles ne font pas remonter à la surface le souvenir des découvertes d’antan, et leurs scénaristes n’arrivent presque jamais à retrouver l’humour naturel que les auteurs initiaux parvenaient 0 instiller à leurs personnages. Leurs gags sont souvent lourds, ne faisant appel qu’à un premier degré à la portée du plus mauvais des scénariste… Seul le dessin, d’une similarité troublante à l’oeuvre initiale, permettait de redresser le tir…

Bref, les reprises récentes des Lucky Luke ou Asterix m’avaient laissé sur ma faim. L’aventure chez les Pictes ne dépassait pas le premier degré évoqué plus haut. Quant au Griffon, il ne m’a pas laissé un souvenir impérissable. Mais je dois avouer que le dernier épisode des aventures du célèbre petit gaulois, intitulé l’Iris Blanc, mérite un traitement à part.

Il faut dire que Fabcaroo est à la manoeuvre. Je ne sais pas si vous connaissez cet auteur, mais si vous n’avez jamais entendu parler de lui, précipitez-vous chez votre libraire favori pour découvrir son univers déjanté (Zai, Zai, Zai, et si l’amour c’était aimer, etc.). Pour rappel, Noel approche…

Ici, Fabcaro place nos héros favoris dans une histoire de facture très classique, mais où le thème central, c’est la dénonciation des excès de la « positive attitude« , et la psychologie à deux balles dont on nous abreuve depuis quelques années… Nous en faisons tous les frais, dans la vie de tous les jours, au boulot, dans les medias et parfois meme à la maison. Si cela ne fait de mal à personne, un usage excessif de cette méthode de résolution des conflits peut vite tourner au désastre.

Bref, voici une petite BD sympathique, qui ne remplacera aucun des épisodes pondus par le duo mythique Goscinny / Uderzo, mais qui trouvera sa place si ce n’est en compagnie de vos autres BD, au moins dans le rayon psychologie de votre bibliothèque…

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