Faites un peu attention aux Houthis !
Il faut toujours faire attention aux outils. On les laisse trainer un peu n’importe où, et c’est quand on n’y prend pas garde qu’on finit par se faire mal. Qui n’a jamais marché sur un tournevis mal rangé, ou un marteau qu’on a oublié de remettre à sa place ? Mine de rien, les accidents domestiques peuvent rapidement vous pourrir la vie et perturber votre quotidien.
Un bien avec les Houthis, c’est un peu la meme chose. On a ne leur a pas accordé d’importance pendant des années, se contentant de remarquer qu’ils apparaissaient ici ou là, sans se préoccuper de là où ils auraient du rester. Et voilà qu’ils font parler d’eux au moment le moins opportun, en plein conflit entre Israel et le Hamas.
Carte de la guerre civile du Yémen, situation en 2020. Territoire contrôlé par les loyalistes. Territoire contrôlé par les Houthis. Territoire contrôlé par les djihadistes d’AQPA et de l’EI au Yémen. Territoire contrôlé par le Conseil de transition du Sud. (Source : Wikipedia)
C’est que mine de rien, cette horde de barbares qui grignotent des parts de territoire et de pouvoir dans un pays déjà éprouvé par la misère, cette bande de bachibouzouks comme ne tarderait pas Ωa les appeler le capitaine Haddock, est en train de pourrir non pas le quotidien des israéliens, mais celui de millions d’occidentaux qui dépendent de l’approvisionnement en toutes choses, via le traffic maritime qui transite par l’océan indien, le détroit de Suez et la Méditerranée.
En menaçant les bateaux qui transitent par le Bab-el-Mandeb, le détroit large d’une vingtaine de kilomètres qui sépare le Yemen de l’Erythrée et de Djibouti, les Houthis mettent une pression de dingue sur l’approvisionnement en toutes choses, allant du véhicule électrique made in China aux cadeaux de Noel à deux balles que nos compatriotes s’offrent à longueur de Secret Santa… Déjà que le canal de Panama ne fonctionne pas à plein régime, si en plus on se met à perturber celui de Suez, où allons-nous ?
Il serait temps qu’une coalition internationale – notre cher président semble en apprécier le concept depuis quelques semaines – mette fin aux agissements de cette milice de quelques milliers d’individus, qui, un peu à l’instar du Hezbollah au Liban, gangrène un état qui a bien du mal à se faire respecter… D’ailleurs, si je ne m’abuse, on doit avoir quelques soldats du coté de Djibouti, jusquà quqnd vont-ils tolérer qu’on emmerde le business mondial de faire ses petites affaires… ?
Au passage, on se débarrassera d’un groupe armé dont le slogan est on ne peut plus explicite : Dieu est le plus grand, Mort à l’Amérique, Mort à Israël, Maudits soient les juifs, Victoire à l’islam.
Tout un programme.
Franchement, les boite à outils, c’est plus ce que c’était…
Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec
le principal outil de financement des Houtis est la vente de cannabis (subsides iraniennes en sus) qui depuis belle lurette a remplacé le traditionnel kat à macher. Ce sont des sommes folles
il suffirait d’éradiquer les cultures (sols à rendre infertiles pour quelques années) pour leur couper la production fort lucrative qui leur permet desormais de s’offir des missiles de croisiere et autres joujous modernes !!
Pas besoin de tuer qui que ce soit
Le role des Saoudiens sera egalement déterminant aux cotés des forces occidentales même si effectivement la France est présente « en face »: Depuis pres de 10 ans les Saouds ne sont pas arrivés à éradisquer cette gangrène malgré des bombardements massifs et non ciblés et……les renseignements distillés avec parcimonie par Israel !
A l’instar du Hezbollah, je pense que l’Iran teste avec cette boite à Houtis la détermination occidentale (idem Poutine avec l’Ukraine).
il faut donc effectivement agir