Faut-il sauver Galileo?

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Galileo va-t-il rejoindre le cimetière des projets européens ratés. Jacques Attali ne le souhaite pas, et pour diverses raisons: indépendance technologique, économique et militaire. Ces trois critères sont ceux qui reviennent à chaque lancement d’un grand projet européen: Airbus, ou Arianne. Pourtant, je doute personnellement que de tels projets réussiront dans le futur. Airbus, Quaero et Galileo en sont d’excellents exemples. Tiraillés entre des logiques industrielles différentes, des modèles économiques mal définis, l’interventionnisme des politiques, voire des nationalismes latents, les projets internationaux ont du mal à prendre si les rôles et les responsabilités ne sont pas clairement définis. Les projets internationaux qui réussissent sont ceux où une entreprise prend le lead, et s’appuie sur un réseau de sous-traitants, éventuellement internationaux. Si on veut un concurrent au GPS, il faut que cette décision vienne d’une entreprise, qui s’appuie sur des sous-traitants européens ou non. L’Europe n’est ni la Chine, ni l’Inde…

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