6e Forum Europlace Finance
Alors que la tourmente financière ne cesse d’occuper nos esprits, l’Institut Europlace de Finance organisait hier son 6e forum à la Maison de la Mutualité, autour du rôle que peut occuper la recherche en finance dans la prévention des crises. L’occasion d’en apprendre plus, en regardant de l’intérieur, sur ce que pensent les acteurs de la finance de la situation actuelle sur les marchés financiers.
Tout d’abord de quoi s’agit-il? L’institut Europlace de Finance a pour but de développer la recherche fondamentale et appliquée sur des thèmes qui intéressent les professionnels des métiers financiers – entreprises émettrices, sociétés de gestion, banques et sociétés financières, sociétés d’assurance, etc. Cet institut développe des programmes de recherche financière. C’est un peu – toutes proportions gardées – l’INRIA de la finance, me semble-t-il: on y cotoie des chercheurs provenant de divers horizons, de différents centres de recherche (HEC, X, IDEI, etc.).
Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec
Intéressant CR.
Commentaires en vrac.
1) j’ai l’impression que c’est un peu de la prédiction auto-réalisatrice : l’expert d’une technique explique qu’il faut en renforcer l’usage pour gérer les crises.
2) il y a fort longtemps, j’ai fait une étude sur la gestion des risques (qui a bien vieilli!) J’en déduisais que le risque majeur était la boîte noire, l’expert. Cette crise illustre ce résultat : quand on laisse la bride sur le cou à un homme (ou a un logiciel), on écope d’un désastre. Ton dernier commentaire est inquiétant.
3) je ne crois pas que l’on puisse gérer le risque seulement par des règles. Il faut un contrôle actif, de l’homme par l’homme. De l’automobiliste par le gendarme, ou, de préférence, par l’automobiliste.
Voire un controle de l’automobiliste par l’automobile. C’est la boucle de feedback: je conduis ma voiture, et elle verifie que je conduis convenablement, c’est a dire dans les limites pour lesquelles elle a été conçue.