Un petit tour au musée de l’Illusion
Savez-vous qu’il existe plus d’un millier de musées en France ? Certains sont immenses, comme Le Louvre ou le Musée d’Orsay. D’autres sont plus … réduits. Leurs moyens le sont aussi. Méritent-ils de se dénommer musées ? Cela dépend de ce qu’on attend d’un musée. Je me souviens, par exemple, avoir visité un musée de la magie à New-York, qui n’occupait plus qu’une pièce d’une trentaine de mètres carrés. C’était amplement suffisant pour y découvrir une histoire succincte de la magie, quelques instruments, une expo dédiée à Houdini, et c’était tout.
Le musée de l’Illusion, qui fait pas mal de réclame ces temps-ci sur les réseaux sociaux, est du même ordre. Ne comptez pas vous y perdre pendant des heures : en une heure tout au plus, vous en aurez fait le tour. Mais pendant cette heure, vous aurez eu tout loisir de laisser vos sens se faire tromper. Enfin, quand je dis vos sens, c’est à 99% la vue qui se laisse embarquer. N’attendez pas d’illusion olfactive ou auditive.
En une trentaine de postes, vous aurez eu tout le loisir de découvrir quelques illusions d’optiques classiques, des jeux sur les formes ou les dimensions. Rien de très surprenant, mais de quoi se changer les idées pendant une heure, accompagné de vos enfants qui en sortiront tout chamboulés…
Mention spéciale pour le Vortex (un peu egrbant) et la salle d’Aldebert Ames (renversant).
Et si vous y allez ces jours-ci, vous pourrez même admirer quelques oeuvres de l’artiste Arièle Rozowy, qui rappellent par certains aspects les tableaux de Yaacov Agam.
Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec
