Live blogging depuis le #cmitMS

Cet article vous a plu ? Pourquoi ne pas le partager ?

Depuis le superbe restaurant BON (Paris 16e), une conférence du CMIT sur les médias sociaux en B2B, au travers de retours d’expérience.

François Trouillet, directeur marketing de CA, lance le débat.

Les réseaux sociaux deviennent mainstream, il n’y a pas photo. Mais…

  • Les C-level ne sont pas sur les médias sociaux
  • Le ROI n’est pas évident
  • Il y a des problèmes liées aux contraintes de régulation (communication de boites côtées)
Comment aborder les médias sociaux?
  • on est face à une innovation: pour le marketing, c’est business as usual
  • il faut démarrer progressivement: LinkedIn, blog, Facebook, petit à petit. Les usages habituels d’aujourd’hui étaient les innovations d’hier.
  • pour suivre les clients, ils faut se mettre au diapason de leurs usages
  • ce n’est pas gratuit, et il faut un budget pour cela: bonne nouvelle, les budgets « social media » sont en croissance…
La perception de l’utilité des médias sociaux continue de progresser.
Par où commencer: la trilogie: Facebook / Twitter / LinkedIn. Mais ça varie d’un pays à l’autre, d’un secteur à l’autre.
Créer un compte ne suffit pas, bien entendu. C’est du long terme, cela suppose de mettre en place une stratégie.
Au-delà du site web, il faut créer des communautés d’intérêt: groupes LinkedIn, hubs viadeo, cercles sur Google+, blogs… Peu importe la plateforme, c’est la notion de contenu qui importe, et sa mise en musique.
Exemple de CA: site web, blog (avec 18 communautés d’intérêt: 18 blogueurs officiels), LinkedIn, Twitter, Wikipedia, YouTube, SlideShare, … et bien sûr le site web, qui est le réceptacle des visiteurs en provenance de tous ces réseaux sociaux.
Comment mesurer? C’est très complexe. Il y a le ROI = Return On Ignorance… Il y a aussi la vrai définition
ROI = (gain de l’investissement – cout de l’investissement) / cout de l’investissement
Ne pas oublier l’homogénéité de cette formule (comme toute formule en physique): gain et cout doivent etre des données de même type.
Les outils de mesure sont importants: ils permettent d’analyser ce qui se passe. Chez DELL, il y a un Social Media Control Center.
Le retour d’expérience CA:
  • utiliser plusieurs CA
  • 6 métiers:
    • discipline: le temps,
    • routine: le rythme,
    • contrôle: attention à la légitimité de ce qu’on dit: notre job n’est pas de pousser des rumeurs, ne pas se griller
    • recherche: privilégier son réseau
    • amitiés: voir affaires
    • affaires: voir amitiés
Mary B. Adams, (Social Media Delivered)
Mary commence par présenter le livre « Social Media Delivered » et son agence.
PuisMary déroule une présentation principalement axée sur LinkedIn: 120 millions de membres sur LinkedIn. Une très forte croissance (26 millions en Europe). Plus de 2 inscriptions à la seconde, un âge moyen de 44 ans, et plutôt CSP+ (revenu moyen annuel de 75K). On y trouve tout: les clients, les collègues, les futurs clients, les concurrents, les futurs employeurs, etc. Ne pas négliger les sondages, très efficace sur LinkedIn, et la possibilité de lier les comptes Twitter et LinkedIn…
Francis Mahut, Eficiens, sur le thème des la publicité sur les réseaux sociaux en B2B
Les réseaux sociaux ne sont pas gratuits. LinkedIn est addictif, au même titre que Facebook. 35% des professionnels aux US vont sur LinkedIn au moins une fois par jour (note: pas sûr que le terme addictif soit correct: on va aussi sur LinkedIn parce qu’une recherche Google nous y mène…).
Tout le monde connaît la pub ciblée sur Facebook. Et bien in dispose aussi d’un ciblage chez LinkedIn!!
Comparatif LinkedIn / Viadeo / Flux RSS. On dispose de plusieurs outils: bannières, emailings, pages de marque, etc.
Le coût d’une campagne varie de 10 000 à 50 000 euros.
Le cout du CM en B2B est aussi une donnée intéressante. Selon Eficiens, le CM en B2B nécessiterait 1/3 de headcount (note: donnée discutable, car cela varie fortement d’une société à l’autre).
Quelques conseils très utiles:
  • Ne pas oublier les landing pages, bien entendu: une accroche, une value proposition, un call to action.
  • Ne pas oublier de mesurer! Mesurer l’impact global.
Deux exemples: AMD Europe:
  • campagne LinkedIn + sites B2B & RSS (intéressant car on est tout seul sur la page),
  • Logitech LifeSize: génération de leads; LinkedIn, Viadeo, Sites B2B
Les conseils:
  • définir un objectif clair
  • avoir un champion (CM) en interne
  • affiner le ciblage et les messages
  • construire plusieurs LP efficace
  • lancer une campagne pilote (10K€)
Bénéfices: + de ciblage, + de reporting, + d’interaction, et demain, + de ROI.
Marc Fuseki (Scoopit) sur la curation en B2B
La curation est un moyen en 3 actes: sélectionner, éditer, partager. Il s’agit de trier le flux entrant (parce qu’on a trop d’information): la curation, c’est un peu le Jean-Michel Cohen du web.
ScoopIt est focalisé sur l’axe de l’expression. Trois grandes innovations dans ce domaine: les tablettes (Sumer), l’impression (Gutenberg), le Web. En fait, plus que le Web, c’est le Web 2.0 qui est la vraie révolution: l’important, c’est le partage et non la production (note: à discuter…).
La curation permet à des leaders d’opinion de se distinguer. C’est une nouvelle façon de communiquer par appropriation, communication de contenus tiers. Au-delà du débat sur l’appropriation, le curateur réorganise le contenu du web, et peut ajouter sa touche. De plus, la curation met fin au monopole des portails et des moteurs de recherche.
Le curateur n’est pas là pour ajouter son graphe social, mais pour ajouter sa connaissance sémantique du domaine: le graphe d’intérêt. Les auteurs « curés » récupèrent un lectorat qualifié. Pas de gros problème sur la réappropriation, les blogueurs sont – sauf exception – ravis d’avoir un lectorat enrichi.
Qui sont les curateurs (aka les Gatekeepers)? Ils sont passionnés par leur domaine, experts si on est dans un cadre professionnel. Ce sont des communicants, qui ont besoin d’être écoutés (besoin professionnel). Ils n’ont pas ou plus le temps d’écrire, mais cherchent à être visibles sur le web. Sur ScoopIt, 60% de curateurs professionnels.
Quel intérêt pour le business?
  • L’écoute et la veille, pour identifier les influents dans votre domaine
  • Les stratégies marketing B2B sur les médias sociaux ne sont pas un domaine figé, mais un univers en constante transformation, et la curation en serait une facette
  • Les médias sociaux ne sont pas des médias (dixit Marc), ils ont besoin d’être alimenté (note: c’est quoi alors un média?)
Suit une démo de Scoop.It, un agrégateur de contenus qui fouille le web social. Le curateur (humain) sélectionne les contenus et définit ce qu’il veut mettre en avant. Le curateur devient une sorte de « rédacteur en chef ». Cela lui demande 30 à 45 minutes par jour.
Et maintenant, la table ronde…

Cet article vous a plu ? Pourquoi ne pas le partager ?