Le bitcoin des affaires

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Vous vous intéressez au bitcoin ? Pas moi. trop sulfureux. Et pourtant, cela fait déjà quelques années que j’en entend parler. Je crois que c’est Marc Tirel qui m’a le premier familiarisé avec le concept. A l’époque, il s’intéressait au sujet d’un point de vue sociétal, et absolument pas spéculatif: pour lui, avec les crypto-monnaies, on allait enfin se protéger des dérives des marchés financiers. Nous étions deux ans après la chute de Lehmann, il était encore permis de rêver, n’est-ce pas… Mais depuis, bien des choses ont changé.

Le bitcoin est devenu un pur enjeu de spéculation: cf. ce qui vient de se passer ce matin du 20 décembre. Tout le monde, ou presque, en parle. Cela me rappelle la fin des années 90, cette époque où il suffisait de tendre l’oreille à une soirée pour entendre son voisin conseiller à son propre voisin d’investir dans telle ou telle entreprise absolument inconnue, pour constater que le cours de son action prenait 2% le lendemain, en acheter une ligne, et la conserver dans l’espoir de réaliser la culbute… Tout le monde se souvient de comment cela s’est terminé.

En cette période de forte spéculation autour des crypto-monnaies, je ne saurai que trop conseiller à mes quelques lecteurs de plonger dans leur bibliothèque pour en ressortir L’Argent, de Zola: un livre indémodable. Ou bien de faire l’acquisition de cet excellent ouvrage de Jean-Philippe Bidault, paru aux Editions du Palio. Ils y (re)-découvriront que la spéculation sur la monnaie n’est pas une invention récente et qu’il est bien connu que la mauvaise monnaie chasse la bonne.

Et si ces saines lectures ne suffisait pas à satisfaire votre goût du jeu, pourquoi ne pas participer au concours organisé par The Daily Finance: il n’y a rien à perdre, et quelques bulles à gagner, à condition de prédire le cours de cloture du bitcoin au 29 décembre 2017… Pour vous aider, voici un petit rappel graphique qui illustre la part croisante de des crypto-monnaies en % de part de PNB. Effarant, non?

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