Tout le monde mérite d’être riche (ou presque)

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Avec ce titre très provocateur, Olivier Seban ose pourtant parler d’un sujet qu’on n’aime pas trop aborder en France: l’argent, le flouss, le grisbi, l’oseille. Appelez cela comme vous le voulez, ce livre ne parle que de ce sujet là, et dans une optique bien définie: vous enrichir. Pour cela, il se comporte comme un grand frère plus expérimenté, qui va non seulement vous ouvrir les yeux sur quelques évidences, mais aussi vous proposer quelques schémas de mise en oeuvre pas trop audacieux, qui vous permettront de vous constituer un bas de laine conséquent, à défaut de vraiment faire fortune.

tout le monde merite d'etre richeTout le monde mérite d’être riche, et l’enrichissement personnel est à la portée de tout le monde, à condition de ne pas dilapider son argent. C’est probablement le seul intérêt de ce livre – mais c’est déjà beaucoup: fournir un minimum d’éducation en matière de gestion de ses revenus à un public de néophytes. Ce livre n’est donc ni un guide des meilleurs placements immobiliers ou en bourse, ni une méthode imparable pour devenir millionaire en moins de dix ans. C’est tout simplement un recueil de conseils, écrits dans un style très abordable quoiqu’un peu « gonflant » par occasions, pour un lecteur qui se demande comment il pourra un jour se payer un appartement. Dans notre économie post-crise, où la hausse vertigineuse de l’immobilier en région parisienne prive nombre de jeunes salariés d’un accès à la propriété, un tel ouvrage mérite finalement une assez large diffusion: ça tombe bien, il est proposé gratuitement (contre un email…) sur le site de l’auteur (je ne suis pas le Hervé cité sur cette page).

Ah, j’oubliais, comment ce livre est-il arrivé entre mes mains? Non, à mon âge avancé, ce n’est pas ce que vous croyez, je ne me pose plus de questions sur l’état de mes finances, et n’envisage pas de faire concurrence à Xavier Niel ou Donald trump. L’auteur souhaite enseigner ces rudiments de gestion privée auprès d’étudiants, et a remis son ouvrage à un ami qui tient un poste à responsabilité dans une grande école en région parisienne, et qui m’en a proposé la lecture. C’est donc plus par curiosité que par cupidité, et parce que je considère qu’on peut apprendre de toute source, même des plus étonnantes.

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