Fatherland

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FatherlandImaginez que l’Allemagne ait remporté la seconde guerre mondiale: un blocus réussi sur l’Angleterre (la fuite de Churchill et de la reine d’Angleterre au Canada), un autre sur l’URSS, ma domination sur toute l’Europe de la Bretagne à l’Oural; une guerre froide avec les US depuis un « V3 » balancé par-dessus New-York… Imaginez-vous en 1964, Hitler toujours en vie et au pouvoir, tout comme les grands dignitaires du régime, y compris Reinhard Heydrich.

Imaginez un IIe Reich très proche de feue l’Union Soviétique, une dictature vieillissante, des conflits d’intérêts entre apparatchiks et groupes d’influence, une opacité totale sur les crimes de guerre et les déportations, une terreur permanente aux frontières mais un modus vivendi apparemment normal dans les grandes villes. Imaginez des relations tendues avec les US, des espions un peu partout. Et un président Kennedy (Joe le père, et non John), plutôt prêt à signer la paix avec l’ennemi nazi.

Imaginez ensuite une série de meurtres et de disparitions, parmi les fidèles de la première heure. Imaginez un inspecteur de Kripo en proie à ses propres doutes sur le régime, poursuivi par la Gestapo pour être allé trop loin dans ses investigations. Imaginez une machination au sommet de l’état nazi. Imaginez…

Fatherland, c’est à peu près tout cela. Un polar passionnant, que j’ai dévoré ce week-end, après en avoir lu du bien dans HHhH. A lire, d’urgence.

PS: il paraît que ce livre a été adapté à l’écran. Cela s’appellerait « Le Crépuscule des Aigles » en français. Si vous savez où et comment commander le DVD, faites-moi signe.

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