The Fabelmans

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Je ne sais pas si le titre du film – The Fabelmans – a un lien étymologique quelconque avec le mot « fable », mais il est certain que ce qui différencie Steven Spielberg de la plupart des réalisateurs contemporains, c’est sa formidable capacité à raconter des histoires. Sans être un passionné de cinéma, je me rends suffisamment souvent dans les salles obscures, et regarde assez de films en VOD, pour faire la différence entre les productions de Spielberg, et le reste.

À vrai dire, le talent de Spielberg saute aux yeux. Dans ses films, tout est pensé, organisé, structuré, pour que le spectateur ne s’ennuie pas une seconde, et que son intelligence soit sollicitée de la première à la dernière image. Et sans avoir besoin d’effets spéciaux hors du commun (sauf si le sujet l’impose), ou d’une musique qui vous casse la tête sans aucune raison (comme chez Tony Scott)… Un tel sens du détail et du confort du spectateur peut paraître agaçant, mais pour moi, c’est ce qui fait caractérise les grands réalisateurs, ceux dont les films laisseront une trace dans l’histoire.

Et pourquoi cela ? Parce que Spielberg, comme il le raconte si bien dans The Fabelmans, puise son talent dans une passion qui le dévore depuis son enfance : Samuel Spielberg a fait de sa passion son métier, et c’est pour cette raison que ses films sont si bien conçus.

Allez donc voir The Fabelmans. Vous n’en sortirez pas plus intelligents ni plus épanouis, mais avec le sentiment que les 15€ que vous ont coûté votre place – 15€ ! – n’ont pas été dépensés pour rien. Contrairement aux films récents, comme le dernier Astérix, ou Babylon

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