One Love

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Les biopics consacrés à des vedettes internationales de la chanson ont le vent en poupe. Après Freddy Mercury, Elton John, Céline Dion et Elvis Presley, nous voici désormais avec un nouveau film sans grand originalité, et dont l’intérêt principal réside dans la bande son. Sorti le 14 février comme s’il s’agissait de fêter la Saint-Valentin avec le premier film contenant le terme « love » dans son titre, ce biopic réalise pourtant un bon parcours en salles, avec plus de 500 000 entrées dès la première semaine. En ancien fan – comme beaucoup d’ados de cette époque – j’ai donc vu ce film.

One Love suit la courte carrière de Bob Marley durant une demi douzaine d’années, entre l’attentat dont il réchappa et son dernier concert en Jamaïque. Entre ces deux instants, on suit le chanteur, son épouse Rita et son groupe – les Wailers – dans leurs tribulations, principalement en Europe où ils se sont exilés après l’attentat. La sortie d’Exodus, et la tournée qui a suivi cet album majeur, forment le coeur du film, agrémenté de flash-backs censés éclairer le spectateur sur la genèse de la relation complexe qui anime ce petit groupe de rastas, fans de foot, de ganja et de citations bibliques. Sans oublier la scène majeure du film, où l’on assiste à un shampooinage de dreadlocks

Bien sûr, il y a la musique. Les morceaux les plus célèbres sont repris, soit en concert, soit pendant leur phase de conception ou en studio d’enregistrement. Mais à part cela, que retirer de ce film ? Presque rien. Les acteurs, qui mettent semble-t-il énormément de bonne volonté pour nous faire vibrer, hantent le grand écran avec un sourire radieux, en nous abreuvant des mêmes logorrhées à longueur de film. Et il manque à l’acteur principal, malgré ses efforts pour incarner Bob Marley, la dose de tristesse et de souffrance qui transparaissait dans chaque apparition du chanteur.

À voir si vous aimez le reggae.

Sans vous attendre à un chef d’oeuvre du 7e art…

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