Les Journées du Developpement Durable

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Le développement durable a le vent en poupe, ce n’est pas nouveau. La deuxième édition des Journées du Développement Durable se tenait aujourd’hui à la Cité des Sciences. 40 conférences, dont trois plenières, plusieurs centaines d’inscrits, des salles combles. Le succès était au rendez-vous.

Impossible d’en faire un résumé complet, n’ayant pu assister qu’à une demi-douzaine de conférences, pas toutes du même niveau d’ailleurs. Un bon point, les animateurs étaient de véritables présentateurs, capables d’animer le débat entre les intervenants, et non simplement de diffuser les présentations PowerPoint l’une après l’autre, comme sur d’autres vénements. Qu’en ressort-il? Plusieurs éléments intéressants.

Primo, le sujet concerne toutes les entreprises. Les petites comme le sgrandes. C’est en tout cas ce qu’a rappelé Tita Zeitoun, lors de la session pleinière sur la construction d’une démarche de développpement durable. Du simple petit pressing de quartier à l’un des quatre géants énergétiques français. Bien sûr, les objectifs et les investissements ne sont pas les mêmes. Mais tous doivent être impliqués, et il ne faut pas croire qu’on est "à l’abri" d’un tel sujet, quel que soit la taille de l’entreprise.

Pour Claude Nahon, directrice du développement durable chez EDF, c’est au dirigeant de l’entreprise de s’approprier la démarche, même si les initiatives issues des salariés sont intéressantes. Car sans implication du dirigeant, le sujet risque de rester cantonné entre les quatre murs de la personne en charge de ce sujet, alors qu’il concerne tous les salariés de l’entreprise: marketing, ventes, RH, R&D, systèmes d’information, etc.

Du coté de la communicatio, Stephane Duponchel remarque que "… plus on pollue, plus on communique", et met en avant deux tendances: d’une part la certification (oui mais laquelle, on a du mal à s’y retrouver), d’autre part la mode des partenariats avec diverses ONG, avec différents niveaux d’implication (du WWF très actif à Greenpeace, très réticent).

Dernier point, le salon, avec une quarantaine d’exposants, comptait apparemment peu de startups … à l’exception de Verteego. Le jeune éditeur de solutions de rapports de développement durable tenait son stand, et au vu du nombre de personnes qui s’affairaient autour de l’équipe, rencontrait un certain succès. Il faut dire que leur offre est à la fois originale et bienvenue. Un ou une lecteurs a-t-il déjà utilisé ses services?

Bref, un événement au format intéressant, avec bon nombre de conférences riches en contenu, et la possibilité d’un networking de qualité. Visiblement, le développement durable tient son salon.

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