Le village de l’Allemand (ou Le journal des frères Schiller)

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Écrit par Boualem Sansal et publié en 2008, soit bien avant Daech, les frères Merah, le Bataclan et l’attentat de la promenade des Anglais, Le village de l’Allemand est un récit de fiction audacieux, qui établit un parallèle entre le nazisme et la montée de la mouvance islamiste en Algérie dans les années 90, et par ricochet en France, dans ces banlieues qu’on qualifiera plus tard de territoires perdus de la République.

Rachel et Malrich Schiller sont les deux rejetons d’un Allemand marié à une Algérienne, au début des années 60, Hans Schiller. Ce dernier a prêté main forte au FLN, il a pris sa retraite dans un petit village près de Sétif, et coule des jours paisibles avec son épouse. Ses deux fils suivent des trajectoires différentes, dans la banlieue parisienne. L’un, ingénieur commercial au sein d’une multinationale, s’est intégré au point d’épouser une sympathisante FN. L’autre rebondit d’échec en échec, au sein de la cité où il traîne avec ses amis.

Jusqu’au jour où les parents Schiller sont exécutés par un commando du GIA. C’est en allant se recueillir sur la tombe de ses parents que l’un des fils va faire une découverte, qui produira un bouleversement majeur dans la vie des deux frères.

Inutile de dévoiler l’intrigue. À vous de vous faire une idée.

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