Comment votre swing peut améliorer votre management

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Pour bien commencer cette série de billets estivaux voici un rapide compte-rendu de lecture d’un livre qui ressemble à un extra-terrestre dans ma bibliothèque: « Comment votre swing peut améliorer votre management« . Ecrit par un certain Assaël Adary, ce livre se propose en 18 courts textes – comme autant de trous sur un parcours – d’établir un parallèle entre le golf, et le management en entreprise.

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Tous les joueurs de golf le savent (même ceux aussi nuls que moi…), ce sport est avant tout une leçon d’humilité, un combat avec soi-même, qui permet de se structurer, de progresser avec soi-même (à condition de persévérer). Mais ce que propose l’auteur, c’est de comparer les leçons du golf, avec des mises en application pratique dans la vie de tous les jours en entreprise.

Quelques exemples? Il n’y a qu’à consulter la table des matières…

  • Au golf, on ne demande pas comment mais combien. Autrement dit, la fin justifie les moyens…
  • Au golf, on dit « il faut payer tout de suite ». Il ne sert à rien de persister dans l’erreur
  • Au golf, il faut se méfier d’un « tricky lie ». Au golf, comme en entreprise, les changements de contexte sont rapides, multiples, et dangereux, i faut savoir les identifier rapidement
  • Au golf, on dit « never up, never in ». Pour atteindre ses objectifs, il faut avoir l’ambition de les dépasser: c’est tellement vrai!
  • Au golf, le plus dur, ce sont les vingt premières années. Il faut savoir persévérer.
  • Au golf, on n’est jamais à l’abri d’un bon coup. Dans la vie d’une entreprise, on n’est, également, jamais à l’abri du coup de bol: la commande qui tombe et représente 50% du CA d’une année, par exemple: si on ne l’a pas anticipé, on risque fort de ne pas savoir comment y faire face…
  • Etc.

Ce livre se lit très agréablement, qu’on soit golfeur ou non: vous pouvez fort bien l’embarquer avec vous pour le lire à la plage ou au bord de la piscine, personne ne vous en tiendra rigueur, bien au contraire, peut-être même que quelques golfeurs (ou golfeuses, sait-on jamais) viendront prendre de vos nouvelles.

 

Parlons également du parcours. J’ai personnellement trouvé les 9 premiers trous plus amusants et jouissifs que les neuf derniers, la fatigue se faisant sentir sur certains – quoique le trou 16 est particulièrement éclairant: plus je m’entraîne, et plus j’ai de la chance, disait, parait-il, Gary Player, avec une extrême sagesse. Comme au golf, certains chapitres sont courts (des par 3), d’autres un peu long (des par 5). Mais à aucun moment non n’a envie de jeter le club.

Sans oublier les bons mots et les exemples personnels, tirés de l’expérience de golfeur de l’auteur. Et si ce livre ne vous apporte rien sur le plan managérial, peut être vous donnera-t-il envie de taper dans la petite balle…

PS: pour Aimé, mon golfeur préféré, passe à la maison, je te le filerai

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