Spock beta, la vie privée 2.0

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Je viens d’obtenir un accès à la version beta de Spock,

un moteur de recherche de personnes dont je vous avais entretenu il y a quelques semaines.

Sorte de croisement entre Wikipedia et LinkedIn, où les informations concernant tel ou tel individu seraient soient saisies par un internaute – éventuellement lui-même – soit récupérées sur le Web et interprétées par un moteur, Spock se présente finalement comme un immense carnet d’adresse, capable de fournir tout un tas d’informations sur un individu: photographies, entreprise, education, relations, etc. Bien entendu, cet outil vous propose d’aller chercher les informations que vous avez communiqué sur LinkedIn, et va rapidement couvrir le réseau déjà couvert par ce dernier. Voici donc ma fiche personnelle sur Spock:

Il est bien entendu possible que certaines informations trouvées sur Spock soient, à un moment données, invalides, diffamatoires ou censurées. C’est le travers de ce type d’outil collaboratif.Spock permet donc de "flagger" de telles fiches.

Deux difficultés guettent Spock: la première concerne l’identification de profils multiples. Il a peu de chance qu’un autre Herve Kabla existe sur la planete, mais il existe quand même une quantité non négligeable d’homonymes. Je connais au moins cinq Jacob Levy différents, et il existe une multitude de personnes qui s’appellent Michael Jackson. Comment Spock va-t-il s’y prendre pour ne pas les confondre? Cela a déjà fait l’objet d’un concours lors de l’annonce du site. La seconde difficulté concerne le droit à l’image et l’atteinte à la vieprivée. Certes, les informations qu’on trouvera dans Spock pourront être dénichées ailleurs. Mais leur concentration en un emplacement unique accentuera certainement leur poids. A quand le premier procès en diffamation?

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