Shanghai express

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Difficile de résumer en quelques mots quatre journées passées entre Singapour, Hong Kong et Shanghai. Il me faudra du temps pour digérer le flot d’images, les rencontres avec les agences digitales installées sur place (sont plusieurs dirigées par des français expatriés), le dépaysement et surtout l’impression que ce qui se passe là-bas marque à coup sûr non seulement l’avancée spectaculaire de la Chine, d’un point de vue économique, mais aussi le décrochage de l’occident.

Un seul indice pour commencer: la quasi disparition de la monnaie papier. À Shanghai, tout le monde paie presque tout avec son smartphone. Deux solutions de paiement existent: Wepay (la solution WeChat) et Alipay (celle d’Alibaba). Les distributeurs ne servent … qu’aux touristes, ou presque.

Ce que cela signifie en creux, c’est que l’internet chinois ne sert pas qu’à se divertir ou à diffuser de la publicité ou des fake news, comme cela devient de plus en plus le cas de par chez nous, mais arrive en support des actes du quotidien. Faute d’un marché unique de taille similaire, aucun des grands acteurs du web (ni Google ni Facebook ni Amazon) n’arrive à une intégration aussi fine d’une multitude de services. Et là où les banques avancent à reculons pour s’intégrer aux portes monnaies électroniques, on aura du mal à suivre le rythme imposé par des acteurs qui ont su s’intégrer aussi bien aux structures des moyens de paiement.

A suivre…

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