ScoobyDoo (une comédie musicale)

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Quand j’avais 9 ou 10 ans, il y avait un truc génial à la télé: la parade des dessins animés. C’était 30 minutes de dessins animés, qui venaient ponctuer l’émission pour enfants du mercredi, Les visiteurs du mercredi. Et parmi ces dessins animés, il y en avait un qui surpassait les autres par son humour et la dose d’angoisse qu’il instillait en nous à chaque épisode: Scoubidou. Un chien marron (un danois, paraît-il), accompagné de quatre ados stéréoptypés (Daphné, Véra, Fred et Sammy) qu’on ne présente plus.

Je me souviens avoir vu quelques épisodes en sortant de l’école maïmonide, le mercredi après-midi, parfois chez les Harrus. Un plaisir fin, de ceux dont on se délecte une fois par semaine.

Nos enfants ne connaîtront peut-être jamais la beauté de la privation. Désormais, des Scoubidou – pardon, Scooby-Doo, l’orthographe a évolué… – il en passe quasiment tous les jours sur l’une des multiples chaînes pour enfant (Boomerang, Gulli, etc.). Bien sûr, le plaisir reste le même, les personnages sont toujours aussi prévisibles, l’intrigue aussi stupide.

Les grands succès se reconnaissent aux multiples adaptations qui en découlent. Nous avons ainsi eu droit aux jeux vidéos, aux livres, au film Scooby-Doo, ainsi qu’à … une comédie musicale, que j’ai eu le plaisir de voir à l’Olympia cet après-midi. Adapté d’un épisode de Scoubidou dont je ne me souviens plus (mais je ne les ai pas tous vus), il raconte comment l’agence Mystère et Cie va dévoiler l’énigme du pirate fantôme et de ses acolytes qui hantent une île paradisiaque. C’est léger, bien rythmé, les enfants adorent. Et cerise sur le gâteau, Scoubidou et ses amis partagent la vedette avec un clone de Karl Lagerfeld,  un certain Otto Ritter, qui met une ambiance de diable dans la salle.

Soubidou-bidouuuuu!

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