… et ce sont les Anglais qui gagnent à la fin ?

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Quand quatre équipes au jeu offensif se retrouvent en demi-finale, on est certain que le spectacle sera de qualité. Et pour cette édition de la Champion’s League, on n’a pas été déçu. Lors des matches aller, d’abord, il y a une semaine. Une victoire sèche et nette du FC Barcelone à l’aller contre FC Liverpool, une victoire à l’extérieure de l’Ajax d’Amsterdam face à Tottenham. Ces matches retour paraissaient si ce n’est pliés, du moins difficiles à négocier pour les équipes battues à l’aller.

Mais le football est un sport qui se joue au mental, et non uniquement sur le physique ou les qualités d’un seul joueur. Quand une équipe fait bloc, quand onze joueurs sont décidés à se battre jusqu’au bout, malgré les blessures ou les suspensions des meilleurs coéquipiers, les surprises sont à la clef.

D’abord à Liverpool. On s’attendait à voir les Reds attaquer. On a assisté à une véritable « Redmontada« : un match quasiment à sens unique, où l’équipe catalane a semblé subir sans être capable de réagir. Liverpool avait déjà connu deux temps forts au match aller, sans réussir à concrétiser. Mais cette fois, le succès était au rendez-vous. Quatre petits buts, dont un corner incroyable (voir ci-dessous), et le FC Barcelone prenait la sortie.

Allions-nous voir un match à sens unique le lendemain? Au vu de la saison passée de l’Ajax, c’est ce à quoi on aurait pu s’attendre. Oui, mais cette équipe de Tottenham a montré, les semaines passées, qu’elle savait se montrer opiniâtre, notamment face à Manchester City au tour précédent. Mené 2-0 à la mi-temps, mais totalement déterminé, le onze londonien n’a pas cessé de se battre, remontant à 2-2, puis s’imposant de justesse dans les arrêts de jeu, dans un stade stupéfait. Un hat-trick de Lucas, déchaîné, pourtant prêté par le PSG qui l’avait laissé de côté cette année…

Le football anglais est donc à l’honneur. La finale, qui se déroulera à Madrid dans quelques jours, opposera deux clubs britanniques, batailleurs, vaillants, et capables de livrer un jeu d’une qualité incontestable. Prions pour que le Brexit du football n’ait jamais lieu…

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