En 2018, l’équipe de France, invente le football-Temesta

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On connaissait le « football-salsa », pratiqué par l’équipe du Brésil lorsqu’elle était en forme, du temps de Zico et Socrates. Reconnaissons à l’équipe de France 2018 le mérite d’avoir inventé une autre forme de football: le « football-Temesta », du nom de cet antidépresseur bien connu, aux effets psycholeptiques réputés. Car de l’avis de tous les connaisseurs, ce match entre l’équipe de France et celle du Danemark disposait de vertus soporifiques dignes d’un médicament délivré sous ordonnance. Il aurait même été qualifié de pire match de la coupe du monde, selon la presse étrangère, à ce qu’en rapporte Le Monde.

Il est vrai que ce match ne présentait pas de réel enjeu. Les joueurs français étaient déjà qualifiés, les Danois l’étaient aussi à 99% (sauf grosse contre-performance des Péruviens). Ce match comptait pour du beurre, si l’on peut dire. Du coup, les 22 joueurs en présence nous ont infligé un 0-0 de haut vol (le premier de cette Coupe du monde 2018): il fallait bien que cela arrive, et bien ça, c’est fait, comme dit mon ami Franck.

A la vérité, reconnaissons aussi à cette équipe de France de grandes qualités, dignes de celles de l’édition de 1998. Car si mes souvenirs sont bons, l’équipe emmenée par Zidane ne brillait pas par un football époustouflant. J’ai même le souvenir de grands moments d’anxiété, lors du match contre le Paraguay ou de celui contre l’Italie, sans parler de la demi-finale contre la Croatie…

Les Croates, tiens, ces épouvantails du Mondial 2018, et bien on a fini par les éviter. Pour tomber sur une équipe d’Argentine qui revient de loin, et s’est qualifiée in extremis. Pas sûr que ce soit une excellente nouvelle pour les tricolores. Messi et ses coéquipiers pratiquent un football un peu moins chargé en anxiolytiques que les bleus, le rendez-vous de samedi mériterait bien une cure de Guronsan pour Lloris et ses amis…

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