De retour du Salon du Livre

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Qui a dit que l’édition et le marché du livre se portaient mal en France? Quelques heures passées aujourd’hui au Salon du Livre me font croire que le marché du livre se porte encore bien.

Certes, il y avait des quelques stands vides où des écrivains attendaient désespérément que passe le lecteur à la recherche d’une dédicace. Et les tracasseries d’un service de sécurité "a l’israelienne", avec fouille des sacs à l’entrée, tres tendance Tel Aviv.

Mais dans l’ensemble, chacun avait l’air de tirer son épingle du jeu. Les stands des maisons d’édition dédiées à l’enfance connaissaient l’affluence qu’un dimanche pluvieux pouvait leur faire espérer. Les terminaux bancaires fonctionnaient à plein régime, et les étiquettes vertes arrivaient rapidement à pénurie.

Le pavillon officiel israelien permettait de retrouver quelques uns des auteurs qui m’ont fait passer d’agréables heures ces dernières années: A.B.Yehoshoua, Amos Oz, David Grossman, Aharon Appelfeld entre autres, dont les ouvrages étaient proposés en français ou en hébreu.

Seul bémol, une hotesse d’accueil fort peu sympathique qui m’a refusé la photographie de son stand. On y présentait pourtant une originalité, des minis-livres, d’une taille ridiculement petite, mais bien, cependant, connue des amateurs de Tehilim de poche. Allez comprendre pourquoi.

Pour ceux que cela intéresse, voici le programme des dédicaces sur le pavillon Israel. Rendez-vous demain au Salon du Golf.

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