Pour une fois qu’on écoute nos présidents!
On apprend donc que les services américains ont placé nos Présidents de la République sur écoute. Tout comme madame Merkel. Faut-il s’en plaindre? Pour une fois que leur conversation intéresse quelqu’un d’important, cela signifie donc que ce qu’ils disent pourrait avoir un peu d’influence à l’échelle internationale. N’est-ce pas la plus belle marque d’influence?…
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Ceci étant, il faut bien se douter que le job des services secrets, quel que soit le pays, c’est de collecter de l’information, de pays amis ou ennemis. A ce titre, l’emplacement de l’ambassade des Etats-Unis à Paris, à deux pas de l’Elysée, est exemplaire. Il n’y a que l’ambassade du Royaume-Uni pour l’en séparer du Palais de l’Elysée.
Par comparaison, l’ambassade de France à Washington semble bien trop éloignée pour écouter efficacement les discussions de messieurs Bush ou Obama. Leçon d’efficacité?
Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec
C’était une marque de politesse. Les Américains ont voulu nous dire que nous étions aussi importants pour eux que l’Allemagne ou le Brésil.