Orange Business Live 2010 – 1e partie

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Je fais donc partie du pool de 15 blogueurs invités à couvrir la conférence Orange Business Live à Amsterdam. Un événement de dimension internationale, qui réunit 300 décideurs et responsables de systèmes d’information en provenance de 39 pays différents, ainsi quelques dizaines de partenaires d’Orange Business Services.

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Je vais essayer de couvrir plus ou moins en temps réel les différentes sessions de cette manifestation.

Helmut Reisinger, Senior VP Orange Business Services, a lancé la manifestation ce matin, dont c’est la 3e édition après Berlin et Londres (à quand Paris?…). Au-delà du message d’introduction qui fait la part belle aux Pays-Bas (les tulipes, les vélos, les moulins et la passion pour la couleur orange…), je retiendrai cette liste de centres d’intérêts majeurs des DSI:

  • Social network, blog, wiki
  • Vidéo collaboration
  • Machine to machine device
  • Unified remote access to applications
  • IPT Soft phones
  • WAN optimization services
  • Consolidation and virtualization
  • Private/hybrid cloud services
3 sujets vont être adressés durant les sessions plénières de cette conférence:
  • what’s hot for IT and communications,
  • creative innovation in times of uncertainty,
  • Orange partening for success

Yee May Leong, SVP Asia Pacific, s’est ensuite chargé de donner un éclairage spécifique sur le développement économique dans le domaine des technologies en Chine et plus largement en Asie.

Là encore, voici quelques points à retenir:

  1. IT complexity is outstripping budget
  2. ICT decision making increasingly moving into China
  3. We must cover 20-30 cities, not 10
  4. You don’t need 5 stars service outside main 3 cities: 3 stars good enough: business up and running  and fast
  5. You need help in setups for 3rd/4th tier cities asap
  6. Opportunity area : app optimization, data centres, disaster recovery
  7. Service performance reporting is a major need
Le point 4 est le plus intéressant, et concernera nombre d’entreprises françaises, marquées par une tradition d’excellence: ce n’est pas le critère principal pour réussir rapidement dans ces pays. Un niveau de qualité de service acceptable, mais non perfectionniste, doit permettre de progresser sur la couverture globale de 20 ou 30 plus grandes villes. A bon entendeur…

Peter Sondergaard, senior VP Gartner research, a pris la suite avec un talent évident. Sa présentation, riche et intense, mériterait un billet à part entière. En voici les principaux éléments.

Thème principal: il faut repenser nos comportements habituels. La crise a profondément modifié le contexte commercial dans lequel évoluent les entreprises, et maintenir les comportements et les habitudes d’antan serait suicidaire. Il y a 3 choses qu’une entreprise ne contrôle pas: l’économie, le niveau de pollution et la prolifération technologique (on compte aujourd’hui 1 milliard de transistors par être humain sur terre). Mais il revient aux dirigeants d’entreprise et aux responsables des systèmes d’information de contrôler le niveau de préparation de leurs organisations sur ces 3 domaines.

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Peter Sondergaard a donné 3 grandes tendances que je vais détailler dans les paragraphes qui suivent.

  1. Social computing. On ne parle pas ici de Facebook et de l’intégration du bouton « I like », mais d’impliquer le client dans les processus qui pourront améliorer l’offre de l’entreprise et ses profits. Deux points à retenir:arrêter de se focaliser sur des restrictions d’accès à Internet dans les entreprises, c’est une aberration; s’intéresser aux sciences comportementales, pour apprécier et évaluer les évolutions à venir.
  2. Contextual computing. La prolifération des mobiles permet désormais de savoir où se trouvent les usagers et quand. C’est aux entreprises de comprendre comment cette information peut être utile. Il faut désormais penser « contexte »: context aware computing, context aware services. Welcome to Foursquare…
  3. Advanced analytics. On ne parle plus de Business Intelligence, mais d’outils capables d’adresser le volume, là où la taille des nombres dépasse les limites de l’humainement intelligible. Il s’agit de déterminer les courants faibles, pas simplement de regarder les chiffres et leur progression. Personnellement, j’ai tendance à dire qu’il faut toujours s’intéresser à la dérivée seconde (mon beau-frère, directeur de recherche au CNRS, parle lui de l’accélération). Il faut sortir de la lecture rapide, et comprendre ce qui se cache derrière les chiffres, en utilisant, quand cela est possible, la contextutalisation.
  4. Cloud computing. Dans moins de 2 ans, 20% des services IT seront externalsiés via des applications / services délivrés sur le mode du cloud computing. Il est là aussi suicidaire de dire: non merci, ce n’est pas pour moi. Cela pose des contraintes importantes, en matière de sécurité, de rapidité, de gouvernance, de partage des ressources…

Pour finir, voici les 10 technologies qu’un DSI ne peut ignore (selon Gartner en 2010)

  1. Cloud computing
  2. Advanced analytics
  3. Client computing
  4. IT for Green
  5. Reshaping of data centre
  6. Social computing
  7. Security & activity monitoring
  8. Flash memory
  9. Virtualization
  10. Mobile apps

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