Sushi West découvre-t-il la livraison de Sushi à domicile?

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Depuis quelques années, la consommation de plats traditionnels japonais, et notamment de sushis, a explosé en France. Sushis, sashimi, on peut légitimement se demander combien de tonnes de thon et de saumon finissent au bout des baguettes de nos compatriotes… Bien entendu, cette explosion de la demande s’est accompagnée d’une très forte croissance de l’offre, notamment des services de livraison de sushis à domicile: Planet Sushi, Sushi Shop, Nina Sushi, et bien sûr, Sushi West.

Dans cette jungle des livraisons de sushis, Sushi West est l’un de ceux qui a connu le plus fort succès. Mais est-ce mérité?

En terme de qualité de la nourriture, c’est indiscutable. Les différents points de vente Sushi West en région parisienne (ils sont présents partout, de Levallois à Vincennes, en passant par le 16e, le 17e, et bien sûr le 3e arrondissement où je passe mes commandes) livrent des sushis et des makis d’une grande fraîcheur. Les formules sont variées, et les menus midi sont excellents (je suis un adepte du midi 1).

Mais là où il y a un gros problème, c’est sur les délais de livraison. Sushi West est tout bonnement victime de son succès, et incapable de livrer le bon service au bon moment. Petit récapitulatif de mon expérience personnelle, et des dernières commandes que j’ai passées:

  • 7 décembre: 1h50 de retard (aucune excuse)
  • 8 décembre: jamais livré (ils ont une excuse: la neige)
  • 14 décembre : 1h20 de retard (aucune excuse si ce n’est un seul livreur pour le magazin)

Il faut que je précise: mon bureau est à 600m du point de vente Sushi West de la rue de Bretagne. Autrement dit, 10mn à pied, ou 2mn en moto, même pour un livreur paresseux.

Alors pourquoi de tels retards? Surement parce que les propriétaires de Sushi West sont près de leurs sous, et n’ont pas daigné investir dans un livreur supplémentaire. Non contents d’avoir accru leurs marges en quittant le Beth Din de Paris pour passer chez un Beth Din concurrent, ils font tourner leur magasin avec un seul livreur pour le quartier. En ces temps de grand chômage, on imagine pourtant qu’il ne devrait pas être difficile de recruter un coursier de plus…

Nul n’est éternel, et dans le commerce cette règle est importante. Chaque fois que je passe devant un autre livreur de sushis et que je vois quelques mobylettes garées devant un de ses concurrents, je me demande si je vais continuer à attendre 1h30 à chaque fois…

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