Blue Jasmine, ou quand Woody Allen imite John Caasavetes

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Je me suis souvent demandé s’il était possible de reconnaître le réalisateur d’un film, juste en regardant son film? Existe-t-il un dénominateur commun, une touche caractéristique, une marque de fabrique, associée à chacun des films d’un même réalisateur? Un film de Tony Scott, cela se reconnaît à la musique ininterrompue, vraiment agaçante, qui gâche chacun de ses films. Ou encore un film de Woody Allen, par exemple, se reconnaît par la police de caractères de son générique, agrémenté d’un air de jazz. Enfin, je le croyais. Parce qu’avec Blue Jasmine, je me suis fait avoir. J’ai cru que c’était … du Cassavetes.


Je le reconnais, je n’ai pas vu des tas de films de John Cassavetes. Deux ou trois, mais ils m’ont suffi pour me fair eune idée (selon le système cité au début de cet article): des histoires lentes, tristes, qui m’ont fatigué, avec une actrice exaspérante nommée Gena Rowlands, le genre de spectacle à éviter pour tous ceux qui vont au cinéma pour se divertir.

Et bien Blue Jasmine ressemble à s’y méprendre à une de ces histoires. Une belle blonde, mariée à un tordu, qui va se ressourcer chez sa demi-soeur, qui elle-même enchaîne les histoires d’amour avec des loosers. Voilà le décor. Cela ne dure qu’une heure et demie, mais cela m’a suffi.

Dis Mr Allen, vous ne voudriez pas revenir du côté de Match Point?

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