À l’aube de nouveaux horizons

Cet article vous a plu ? Pourquoi ne pas le partager ?

C’est déjà le troisième article sur ce blog depuis le début de l’année, qui parle de Nathalie Cabrol, et certains vont peut-être croire que je suis payé par son éditeur pour faire la promotion de ses ouvrages. Il n’en est rien, c’est juste que le sujet dont elle parle est passionnant. Ainsi, après l’avoir découverte en écoutant À voix nue, après avoir rapidement fini son livre autobiographique, je ne peux que chaudement vous recommander la lecture de son dernier opus, À l’aube de nouveaux horizons.

Sommes-nous seuls dans l’Univers ? À cette question à laquelle il était difficile de répondre positivement ou non il y a encore quelques décennies, la science, et plus particulièrement la recherche spatiale, apporte peu à peu des éléments de réponse tangible. C’est à l’exposé de ces éléments de réponse que se livre Nathalie Cabrol dans ce livre passionnant de quelques 300 pages.

Avant d’apporter ces éléments de réponse, encore faut-il définit ce qu’on entend par « seuls ». Et si par seuls on entend l’absence de vie, encore faut-il définir ce qu’est la vie. Entre les extra-terrestres des films de science-fiction, ou des chaînes de polymères capables de se reproduire, il y a un pas qui nous a pris, à nous humain, 4 milliards d’années à franchir. Et encore, cela ne fait que 2 siècles que nous avons une connaissance un peu plus aboutie de ce long processus. Autrement dit, ce n’est pas tout à fait la même chose de trouver des preuves d’une forme de vie passée ou à venir, et des E.T. prêts à nous serrer la main…

Pour mieux nous faire comprendre de quoi il s’agit en l’occurrence, Nathalie Cabrol passe donc en revue les différents habitats dans notre proche banlieue (Mars, Vénus, les satellites de Jupiter et de Saturne), et dans un périmètre un peu plus éloigné, de l’ordre de quelques centaines d’années-lumières. De ce tour de notre univers proche, on apprend plein de choses, du passé lointain à l’avenir plus ou moins proche. De quoi alimenter l’imagination des futurs explorateurs, qui prendront le temps de s’intéresser à ce type d’ouvrage… et à condition que l’espèce humaine ne compromette pas trop rapidement l’avenir de la planète.

Car ce livre consacré à l’exploration spatiale s’achève sur un chapitre effrayant, consacré à l’avenir de notre petite Terre. L’étude des planètes qui nous environnent montre la fragilité d’un écosystème planétaire quelqu’il soit, et comment d’infimes variations dans la composition chimique de notre environnement peuvent rapidement faire basculer un monde viable en un enfer dantesque. Ce n’est pas le moindre des intérêts que présente ce livre, à lire absolument, cet été.

Cet article vous a plu ? Pourquoi ne pas le partager ?