Quand le Real-isme l’emporte

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J’avais écrit un article qui s’intitulait « … et c’est le Real qui l’emporte à la fin« . J’aurais pu choisir le même titre ce soir, après la victoire du Real de Madrid face à Liverpool, par trois buts à un. Mais c’est le réalisme de cette équipe qui, à mon avis, restera gravé dans nos mémoires. Réalisme accompagné d’un peu de chance. Et consécration pour Zinedine Zidane, qui peut se targuer de n’avoir connu que des succès en Champion’s league en tant qu’entraîneur du Real. Mais revenons sur ce match fou, pourtant parti un peu mollement..

Premier coup de théâtre en première mi-temps: le joueur vedette de Liverpool, la star du football égyptien Mohamed Salah, sort sur blessure, après que Sergio Ramos lui eut tordu le bras. Le défenseur madrilène ne prend même pas un carton jaune, alors que son geste modifie le cours du jeu, et handicape un joueur clef. Une blessure d’autant plus regrettable qu’elle risque de priver l’équipe égyptienne de son joueur vedette pour le Coupe du Monde dans quelques jours. Or qui l’équipe d’Espagne (emmenée par Sergio Ramos) risque-t-elle de rencontrer en 8ème de finale fin juin? L’Égypte, si elle sortait dans les deux premières places de son groupe (qui comprend Russie et Uruguay)…

Deuxième coup de théâtre en début de seconde période: sur un dégagement à la main hasardeux, le gardien de Liverpool, Loris Karius envoie la balle sur Karim Benzema qui n’en demandait pas tant. But chanceux et opportuniste à la fois. But qu’on n’attendait pas en finale d’une telle compétition. Mais but quand même.

Troisième coup de théâtre: Liverpool revient au score, et de belle manière. Sadio Mané remet les équipes à égalité, et aurait pu doubler la mise quelques minutes plus tard, si sa balle n’avait pas heurté le poteau.

Quatrième coup de théâtre: Gareth Bale, rentré en milieu de seconde mi-temps, inscrit un retourné splendide. Un peu similaire à celui que Ronaldo inscrivit il y a quelques jours, et au sujet duquel Zlatan Ibrahimovic avait eu une réaction étonnante. On attend le commentaire du suédois…

Cinquième et dernier acte: sur un tir de près de trente mètres de Gareth Bale, Karius faisait une nouvelle gaffe, et au lieu de repousser la balle au loin de ses points, la laisse filer entre ses doigts pour un but, là encore, étonnant à ce niveau de jeu. La messe était dite, et la dernière action de Ronaldo, interrompue par l’entrée inopinée d’un supporter en mal de célébrité, n’y aurait rien changé.

On retiendra aussi, pour l’histoire, que le second club de Madrid, l’Athletico avait remporté l’Europa League il y a quelques jours face à Marseille. Madrid aime collectionner les trophées…

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