Midjourney et le couscous

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Lorsque j’écris un article, mon esprit se met souvent à naviguer vers le futur proche. Et le futur proche, un vendredi en milieu de journée, c’est le traditionnel plat de couscous qui marque le début de chabbat. C’est plus qu’une tradition, un art, un référentiel. À base de viande ou de poulet, agrémenté de salades composées de piments, de navets, de poivrons ou de tomates, le couscous chabbatique fait partie intrinsèque de ma personnalité. S’il m’est arrivé d’en rater quelques uns, ce fut à de très rares occasions, si bien qu’un simple calcul permet d’estimer à plus de 2800 le nombre de couscous ingurgités un vendredi soir.

Captain Gourvennec à la rescousse

C’est pourquoi lorsque Yann m’a montré, à l’occasion d’un petit-déjeuner, ce qu’il était capable de faire à midjourney, j’ai immédiatement pensé … à un plat de couscous. Le résultat n’est malheureusement pas à la hauteur de mes attentes, mais il illustre assez bien le potentiel onirique de ce type d’application.

Mais au fait, c’est quoi midjourney ? Et bien si vous avez compris ce que fait ChatGPT dans le domaine de la production de textes, dites-vous que midjourney fait la même chose, mais pour des images.

4 plats de couscous sur une terrasse imaginés par midjourney

Ce logiciel se présente comme une application sur Discord, et il vous faudra tout d’abord créer (gratuitement) un compte Discord pour l’essayer. Ensuite, on installe l’application tout aussi simplement, via le moteur de recherche d’applications. On peut alors tester la version gratuite de midjourney, avant de passer, si le coeur nous en dit, à la version payante.

Midjourney et le couscous

Pour produire une nouvelle image, rien de plus simple, on lui demande d' »imaginer » une scène, en décrivant son contenu. midjourney se charge ensuite de créer 4 images différentes, comme 4 interprétations différentes du mini cahier des charges qu’on lui a fourni. Le processus de création s’appuie sur une intelligence artificielle qui a été éduquée en avalant des milliards d’images en ligne.

Ma préférence va pour ce couscous là

Du point de vue de la qualité de l’image produite, c’est assez bluffant. On reconnaît les éléments demandés (ici, un plat de couscous sur une terrasse). Bien spur, en zoomant, on aperçoit certains éléments qui semblent ne rien avoir à faire avec ce qui a été demandé, comme le pot de moutarde ou la salade fraîche sur la gauche de l’image.

On peut également faire varier les plaisirs, en lui indiquant quelques variations au niveau de la ligne de commande, comme ici, où je lui demande de produire un couscous sur une terrasse, à la manière d’un street-artist.

On peut s’en offusquer, ou considérer que c’est la dose d’imaginaire qu’un tel programme est capable d’intégrer. Yann explique qu’il s’agit d’un processus appelé « hallucination ». Je veux bien le croire.

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