Merci pour ce moment #JeSuisCharlie #JeSuisPolicier #JeSuisJuif

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Du jamais vu, de mémoire de parisien. Des millions de compatriotes se sont mobilisés pour marquer leur désapprobation des événements de cette semaine: attentat sanglant contre Charlie Hebdo, attentat manqué (contre quoi, hein, demandez-le vous…) porte de Chatillon, attentat sanglant contre le supermarché HyperCasher de Vincennes.

Peu importe le message porté sur les pancartes, « Je suis Charlie », « Je suis Frédéric », « Je suis policier », « Je suis juif », etc. L’important était dans l’intention marquée, le partage des valeurs et la condamnation unanime d’un terrorisme aveugle.

Sans glisser dans la récupération politique, qui était le risque annoncé, le gouvernement a réussi à réunir quelques dizaines de chefs d’état, dans un cortège inhabituel où l’on trouvait pêle-mêle Nicolas Sarkozy, Angela Merkel, Jean-Claude Junker, Binyamin Netanyahou, Mahmoud Abbas ou le président malien Ibrahim Boubacar Keïta. Un G20 impromptu, le temps d’une balade sur le boulevard de la République.

Quelle tristesse de devoir passer par dix-sept victimes pour arriver à ressouder une fraction de l’humanité autour de valeurs communes. Quelle désolation, que cette semaine terrible pour la société française, mise à mal par trois enfants de la république, élevés en France, passés par les circuits de l’éducation nationale, mais perdus à jamais pour cause de fanatisme terroriste.

Et quel paradoxe, de voir ces artistes, ces dessinateurs, violemment contestataires, fondamentalement anticléricaux, et profondément libertaires, obtenir un hommage international, de la part de leaders qu’ils ont violemment vilipendé.

Que restera-t-il de cette journée historique dans quelques jours? Probablement le souvenir de quelques photos, glanées sur des tweets diffusés, ça et là, cet après-midi.

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