EY publie la 2e édition de son baromètre de l'entrepreneuriat dans les pays du G20

Cet article vous a plu ? Pourquoi ne pas le partager ?

Concomitamment avec les Universités du MEDEF 2013, le cabinet EY a publié son baromètre de l’entrepreneuriat des entreprises du G20, établi après enquête auprès de plus de 1500 entrepreneurs des 20 pays concernés. La France se retrouve classée dans le second quartile, en compagnie de l’Allemagne, du Japon et de l’Afrique du sud, ce qui n’est finalement pas si mal. Ce baromètre mesure 5 critères:

  1. l’accès au financement
  2. la culture entrepreneuriale
  3. l’éducation et la formation
  4. la réglementation et la fiscalité
  5. la coordination des dispositifs d’accompagnement aux entrepreneurs.

ey-g20-final


Le rapport complet (accessible ici), sur près de 80 pages, passe en revue les résultats de l’étude sur les 5 critères cités. Qu’en ressort-il? D’abord, que la France progresse par rapport à l’édition précédente, publiée en 2011, passant de la 20e à la 9e place. Et que, contrairement à ce qu’on peut croire, il est relativement facile et peu onéreux de créer une entreprise en France: en une semaine, et pour moins de 1% du revenu moyen par habitant, contrairement à la moyenne européenne, où il faut trois fois plus de temps et un investissement 10 fois plus élevé!

La France se place en 1ère position sur l’éducation, devant l’Australie et les Etats-Unis. Ce qui est valorisé ici, ce n’est pas le système éducatif dans son ensemble – il y aurait beaucoup à dire – mais la formation des futurs entrepreneurs. C’est donc le tissu des écoles de commerce et autres « business schools » en France qui se voit distinguer.

Hélas, sur les autres critères, nous ne sommes pas si bien classés. Nous arrivons en 9e position sur la culture entrepreneuriale, en 11e sur la coordination des dispositifs d’accompagnement, en 15e sur la fiscalité, et en 16e sur l’accès au financement! Si la fiscalité était au coeur des débats lors de l’Université d’été du MEDEF, on a paradoxalement passé sous silence le dernier point concernant le financement, et qu met illustre la frilosité des banques dans notre pays (et même ailleurs) depuis la crise de 2008.

Voici donc le classement final publié par EY.

Pour en savoir plus, vous pouvez télécharger le rapport ou écouter l’interview et les explications de Franck Sebag, partner chez EY France, lors de on interview sur BFM Business.

Cet article vous a plu ? Pourquoi ne pas le partager ?