Eddie Van Halen

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Guitariste de rock assez fabuleux, Eddie Van Halen restera à jamais gravé dans ma mémoire pour une raison simple : c’est avec lui que j’ai découvert le Walkman. Nous étions à l’automne 1980, je venais de changer d’établissement scolaire : après trois années dans le public, je retournais à l’École Maïmonide. Dans cette classe de première, je connaissais quelques élèves que j’avais croisés quelques années auparavant, mais c’était auprès d’un de ces personnages un peu lunaires qu’on croise toujours dans sa vie que j’étais le plus souvent assis, en cours. Il s’appelait Jean-Philippe Kobryner, et allait devenir, quelques années plus tard, le fondateur de 3615 SELOGER.

Jean-Philippe avait apporté avec lui un appareil étonnant, une sorte de magnétophone à cassette miniature, auquel on raccordait un petit casque doté d’écouteurs munis de protections en mousse. On posait les écouteurs sur ses oreilles, on introduisait une cassette audio, et on était immédiatement projeté dans une autre dimension, complètement immergé dans la musique, isolé du reste du monde.

C’était totalement nouveau, et Jean-Philippe me fit écouter le son merveilleux qui sortait de l’appareil. J’étais scotché. Ce morceau, incroyablement puissant et mélodieux, était un solo de guitare de Van Halen, le solo le plus étonnant que j’avais jamais entendu. Enfoncés, les sols d’Hotel California, ou de Sultans of Swings. Ce morceau là, appelé Eruption, faisait passer d’une oreille à l’autre un son qui parfois tenait d’un récital d’orgue, une autre fois prenait des intonations de moto pétaradante.

Il faut l’entendre une fois dans sa vie, au moins, pour saisir toute l’énergie qui se dégageait de ce solo. En voici une version interprétée en public.

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