Connaissez-vous l’Éclaireur ?

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Je me souviens des premiers mois, lorsque les premiers numéros de l’Éclaireur, arrivés par La Poste, trainaient sur la table basse du salon. Je passais devant sans y prêter attention, me disant qu’il s’agissait là d’une de ces revues un peu auto-promotionnelles, dont sont capables nombre d’institutions, et notamment les organisations communautaires.

Il faut dire que disposer d’un magazine, d’une revue périodique ou d’un bulletin de liaison, c’est, pour une association, non seulement le moyen de maintenir un lien avec ses membres, mais le canal privilégié pour diffuser de l’information sur les initiatives qu’elle mène, sa mission, ses événements, bref les résultats épatants de ses cadres et de ses dirigeants.

Mais avec l’Éclaireur, la revue trimestrielle des EEIF, le mouvement des Éclaireuses et éclaireurs israélites de France, rien de cela. Vous n’y trouverez ni photos des dirigeants de l’association, ni agenda des événements, ni carnet, ni petites annonces, ni campagne de dons. L’Éclaireur est une revue de pensée juive, dont l’objectif est de faire réfléchir ses lecteurs sur des sujets de société qui méritent un peu plus qu’un jugement superficiel : l’essor de la robotique, l’allongement de la durée de vie, l’audace dans nos sociétés contemporaines, le sionisme et sa perception, etc. Trimestriel, l’Éclaireur est paru pour la première fois en septembre 2018, et en est à son 6ème numéro.

C’est ainsi que durant l’un de ces longs Shabbat de mai l’an dernier, j’ai ouvert un de ces numéros. Je n’ai pas été déçu. J’y ai trouvé matière à réflexion, pour tous les publics, jeunes et moins jeunes, laïques et orthodoxes. L’Éclaireur tient le rôle, finalement, qui était autrefois dévolu à ces revues de pensée juive, comme l’Arche, et dont le contenu était élaboré par des juifs éclairés, mêlant érudition religieuse et savoirs séculiers.

Cerise sur le gâteau, l’Éclaireur est aussi diffusé en ligne – gratuitement: tous les articles sont directement accessibles sans abonnement. Vous pouvez donc dès à présent vérifier mes propos, en allant quelques uns des meilleurs articles, comme ces interviews de Jean-Paul Laumond ou de Gilles Bernheim, parues dans le numéro sur la robotique. Et si vous souhaitez toutefois soutenir la revue, il vous suffit de vous abonner à la version papier (10€ par numéro, 40€ pour l’année).

Qu’il me soit permis ici de souhaiter une longue vie à l’Éclaireur.

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