Brigitte Bardot
C’est dur d’être un sex-symbol. Voire le sex-symbol de toute une génération. Chaque pays a eu les siennes : Maryline Monroe ou Jayne Mansfield aux Etats-Unis, Gina Lollobrigida ou Claudia Cardinale en Italie, et nou, et bien nous avons eu Brigitte Bardot, alias BB. Plus qu’un sex symbol, elle symbolisait a elle seule le fantasme de millions de jeunes français. Sa carrière ne dura que deux décennies, mais ses différents rôles au cinéma étaient, me semble-t-il, uniquement taillés pour cela. Il faut dire qu’elle était dotée d’une plastique exceptionnelle.
Il n’y a d’ailleurs pas que le cinéma qui a su exploiter ses charmes. Serge Gainsbourg succomba lui aussi à son charme fou. Et lui dédia une chanson, inspirée d’un passage de la Symphonie du Nouveau monde, d’Anton Dvorak, et d’un tube des années 60 (Days of Pearly Spencer de David McWilliams, pour ceux qui s’en souviennent)
La vie de star a pourtant ses limites, et la belle, lassée de sa vie d’actrice, choisit à presque quarante ans de vivre le restant de ses jours recluse dans sa villa nommée la Madrague, aux abords de Saint-Tropez, ville dont elle contribua à développer la célébrité. Dédiant ses rares apparitions et ses interviews à la cause animale, elle tint un rôle précurseur. Qui se souciait de ce sujet là dans les années 80 ?
Il faudra peut-être, un jour, et à juste titre, lui reconnaître un impact autre que celui d’une généreuse poitrine offerte pour symboliser Marianne.
Hervé Kabla, CTO de Cymon, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec


















