Aharon Appelfeld

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Aharon Appelfeld, décédé en ce début d’année, était un des dernier écrivains témoins de la Shoah. Il a écrit une quarantaine de livres, dont un, Histoire d’une vie, retrace son parcours pendant la guerre, puis son arrivée en Israel.

Il y raconte comment, né en Roumanie dans les années 30 et ayant perdu sa famille pendant les premières années de la seconde guerre mondiale, il s’évada puis erra pendant plusieurs mois dans la forêt, avant de rejoindre un groupe de partisans, puis de partir s’installer en Palestine alors sous mandat britannique. Il y retrouva son père, et devint un auteur prolixe, dans une langue qu’il n’apprit qu’à l’adolescence, ne pouvant se résoudre à écrire dans sa langue maternelle, l’allemand.

Appelfeld était un ami de l’écrivain américain Philip Roth, qui le fait intervenir comme un protagoniste d’Opération Shylock. Il fait aussi partie de la brochette d’écrivains interrogés par Roth dans un livre bizarre que j’avais lu il y a quelques années: Parlons travail (Shop Talk, un tite encore plus savoureux en anglais). La littérature, pour un écrivain, c’est en effet parfois un plaisir, parfois un job…

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