Video Futur, a conjuguer au passé?

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La boutique Video Futur qui se trouvait a deux pas de chez moi a recemment fermé. Je vous en parle, non point parce que j’y étais particulièrement attaché, mais parce que cela correspond bien à la fin d’une époque. La fin du commerce de médias culturels de proximité.

La faute à qui? La faute à l’évolution technologique, peut-être? Non. La faute au marché. Il y a de cela une dizaine d’années, quatre ou cinq loueurs de cassettes vidéo existaient à moins de 500 mètres de mon paté de maison. Il n’en existe plus un seul, à l’exception d’une borne Cine-Bank mal signalée. Finis les échanges avec le loueur, les conseils du samedi soir sur tel ou tel film. Finis les délais de retard et les chèques de caution. Il y eut d’abord la lente transmutation du loueur de VHS en un loueur de disques numériques. Il fallut pour cela attendre qu’un standard prenne définitivement le dessus, la disparition des disques LD et l’hégémonie progressive du DVD.

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