Il a trouvé un bon filon…

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Ne sont-elles pas mignones a ravir, nos nouvelles ministres-ses? Souriantes, que dis-je, radieuses, sous ce magnifique soleil qui précède l’été, elles arborent des figures bien plus agreables à contempler que celles offertes par les personnalités politiques que l’on retrouve habituellement à ces fonctions.

Nicolas Sarkozy, qu’on le veuille ou non, a réussi son entrée en matière: il gouverne autrement. Et de quelle manière!

  • Des ministres plus jeunes dans leur ensemble. Je ne sais pas si quelqu’un s’est amusé à calculer la moyenne d’âge des ministres et autres secrétaires d’état des différents gouvernements depuis 50 ans, je suis sur que celui-ci détient la moyenne la moins élevée. En somme, a rénovation qui tarde dans les partis, tant à gauche qu’à droite, et enfin faite à l’échelon du gouvernement. Bravo.
  • Une parité presque respectée. Oui, les femmes sont là, et pas dans un mode jupette. D’Alliot-Marie a Yade, de Dati à Lagarde, elles occupent des postes variés et significatifs. Bravo.
  • Une véritable intégration des "minorités visibles": avec Rachida Dati, Rama Yade ou Fadela Amara, les blacks et les beurs de France disposent enfin de représentants dont les attributions vont au-delà du geste accordé aux minorités nationales. Et quelles attributions! Quel geste, que d’accorder un poste aussi sensible que garde des Sceaux, à une fille d’immigré. Ce que la gauche n’aura jamais osé faire durant les 15 ans de règne dont elle a bénéficié durant ces 26 dernièrs années, Nicolas Sarkozy l’a fait! Bravo.
  • L’ouverture à gauche. Voilà encore un coup magistral, qui déstabilise à la fois la gauche et une certaine partie de la droite. Certes, mais il fallait oser le faire! Voici enfin le premier président de la Vème république élu confortablement, dont le parti dispose d’une large majorité à l’assemblée, et qui choisit de composer un gouvernement où une partie de son opposition est représentée. De la sorte, on peut dire que ce gouvernement est représentatif non pas des 53% qui ont porté N. Sarkozy à la tête de l’état, mais de l’ensemble des électeurs. Bravo.

Seule fausse note: le choix de remplacer Alain Juppé (qui depuis 15 ans n’aura décidément pas eu de chance) par Jean-Louis Borloo. On aurait surement préféré le contraire…

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