Equalizer 3

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J’ai découvert la série de films Equalizer il y a quelques mois, en cherchant un film pas trop prise de tête sur une des plateformes de VOD auxquelles j’ai accès à la maison. Je suis tombé sur le premier volet, The Equalizer, attiré par l’acteur en charge du rôle principal, Denzel Washington, et par une description succincte mais très facile à comprendre.

Pour McCall, la page était tournée. Il pensait en avoir fini avec son mystérieux passé. Mais lorsqu’il fait la connaissance de Teri, une jeune fille victime de gangsters russes violents, il lui est impossible de ne pas réagir. Sa soif de justice se réveille et il sort de sa retraite pour lui venir en aide. McCall n’a pas oublié ses talents d’autrefois…
Désormais, si quelqu’un a un problème, si une victime se retrouve devant des obstacles insurmontables sans personne vers qui se tourner, McCall est là. Il est l’Equalizer…

Rien de très intellectuel, n’est ce pas ? Le premier volet était à la hauteur. Direct, violent, sans trop de temps mort. Je n’attendais pas de suite particulière, mais voilà, il paraît que le film est lui-même adapté d’une série canadienne, une suite est donc sortie quelques années plus tard. Le deuxième volet est de la même eau. On y retrouve Denzel Washington dans le rôle de McCall – avec 2 C et 2 L – en justicier des temps modernes.

Le troisième volet passe ces jours-ci dans les salles obscures. Denzel Washington n’a pas pris une ride, a peut-être perdu quelques cheveux, et cette fois, a décidé de s’en prendre à une bande de mafieux qui fait régner la terreur dans une petite ville du sud de l’Italie, dont le héros s’est épris… Je ne vous en dit pas plus, au cas où vous auriez envie de savoir si ça finit bien…

Par la faiblesse des scénarios mis en scène, cette série de films ne mériterait sans doute pas un article sur ce blog. D’ailleurs, je n’avais pas fait mention des deux premiers volets. Après tout, des films de justicier, on en a vu des dizaines, avec des héros plus ou moins sympathiques, et des acteurs à l’ego plus ou moins surdimensionné. De Belmondo à Charles Bronson, il y en a pour tous les goûts et dans toutes les langues.

Mais en regardant Equalizer 3 au cinéma hier (en compagnie d’une petite dizaine de spectateurs, c’est vous dire le succès…), j’ai compris ce qui m’avait attiré dans ces histoires un peu sordides. J’y ai retrouvé la simplicité des westerns que je regardais, enfant, à la télévision. Un petit village paisible, où débarquent une horde de voyous. Un cowboy solitaire, à la gâchette facile, qui vient défendre la veuve et l’orphelin, et tenir lieu de shérif là où l’ordre et la justice ne peuvent plus régner.

Là où il n’y pas d’homme, tâche d’être un homme.

En version moderne et ultra violente.

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