The Substance
La vieillesse est un naufrage. Tant sur le plan psychologique qu’au niveau physique, d’ailleurs. Et ce naufrage est encore plus terrifiant si l’on en est conscient. Tel est le cas d’Elisabeth Sparkle, ancienne actrice à succès, peu à peu oubliée du public, et qui en est réduire à animer une émission d’éveil musculaire sur une chaîne privée, un peu comme celle animée autrefois par Véronique et Davina. Jusqu’à ce qu’elle apprenne que la chaîne qui l’emploie compte se passer de ses services dans un proche avenir…
C’est dans ce contexte tendu qu’elle entre en contact avec un mystérieux interlocuteur qui lui propose de retrouver sa jeunesse, son corps parfait, à l’aide d’un produit révolutionnaire – la substance – qui va créer une version plus jeune, plus forte, plus brillante, un clone parfait. La seule condition pour que cela fonctionne, c’est de vivre en alternance : tous les 7 jours, l’un des deux clones s’endort pour passer le relai à l’autr eversion de ce même personnage.
C’est ainsi qu’apparaît Sue, version remaniée d’Elisabeth Sparkle. Mais il y a un problème : Sue entend vivre sa vie à fond, et ce régime alterné de 7 jours ne lui convient pas vraiment…
Je ne vous en dit pas plus pour ne pas gâcher le suspense…
Sachez que pour ma part, j’ai arrêté de voir ce film au 2e passage de témoin. Ce que je pensais être un vague polar – ce que prétendait le side Orange VOD – aux allures de Docteur Jekyll version féminine à la sauce 21e siècle s’est avéré être un film d’horreur, avec certes des actrices dotées d’une plastique parfaite, mais dont les effets spéciaux m’ont rapidement révulsé…
Bref, ce n’est pas un film pour les âmes sensibles …
Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec
















