Les vacances de Madame culot (te)

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Les palestiniens n’ont pas de chance, vraiment. Après avoir été représentés pendant plusieurs décennies par un personnage ambigu si ce n’est grotesque, constamment affublé d’un vieux treillis même pour négocier des accords de paix, ils ont droit, en France, à une égérie qui semble battre chaque jour un nouveau record dans l’art de la bouffonnerie et du foutage de gueule. Je parle, bien entendu, de Rima Hassan, que je surnomme souvent grimace lassante ou limace grinçante tant ses propos, ses attitudes et ses revendications m’agacent.

Parce que je le vaux mal

Je me souviens de ses premières apparitions à la télévision française, il n’y a pas si longtemps, tout au plus deux ou trois ans. C’était dans l’émission diffusée sur France 5 en seconde partie de soirée, C ce soir, le débat organisé quotidiennement par Karim Rissouli et son équipe, sur les thèmes qui font l’actualité du moment. Invitée comme représentant non officiel des palestiniens en France, au titre de son contrat d’alors avec L’Oréal, comme ambassadrice de la diversité, elle y déversait un torrent de haine sans limite sur Israel, dont les presque 80 années d’existence lui sont encore restées en travers de la gorge.

Le 7 octobre, devenu un sujet quasi quotidien dans cette émission, a fait passer cette pasionaria de second ordre du rang de ces quelques inconnus capables de profiter du système au rang des figures de l’extrême-gauche française. Il faut dire que Rima la grimace est habile et sait rebondir quand il faut. Sa technique consiste à reprendre le vocabulaire et le lexique de ses adversaires, pour se parer d’un statut de victime totalement imaginaire mais rigoureusement incarné au quotidien. Ejectée par L’Oréal quelques semaines après les atrocités du Hamas qu’elle a toujours refusé de condamner, elle a su trouver un point de chute chez LFI. Passer de l’univers du shampooing et du maquillage à celui de la révolution permanente, c’est un grand écart sociologique (mais non du point de vue du vocabulaire, étrangement…) qui aurait définitivement mis à mal la carrière de beaucoup. Mais chez cette dingo qui n’est pas à un paradoxe près, cela ressemble à un sacerdoce.

From the river to the sit

La limace grinçante a su gravir les échelons de l’appareil Mélenchoniste. Peu avare de propos haineux envers celles et ceux qui la critiquent ou critiquent le travail de sape quotidien effectué par LFI pour mener son OPA sur la gauche française, elle n’a eu de cesse d’appeler à des manifestations de condamnation d’Israel dès novembre 2023, d’animer de pseudo débats dans des amphis d’universités ou de grandes écoles françaises – ou il était bien entendu hors de question de défendre le point de vue adverse – jusqu’à finir par siéger au parlement européen, élue confortablement sur la liste LFI.

Depuis, elle profite de son statut de député pour dénoncer à tort et à travers un pseudo génocide dont les gauches françaises et européennes ont fait leur leitmotiv, au point d’en avoir pollué Wikipedia, dans une sombre manoeuvre de manipulation des foules et des IA génératives…. À ses yeux, les terroristes palestiniens capturés sont des « otages » de cet état d’Israël dont elle vomit tous les jours l’existence. Tout est bon pour conspuer l’objet de sa haine, et la limace n’est pas avare en mensonges en tout genre, reprenant n’importe quelle fausse information diffusée par les organes de communication du Hamas dont on s’étonne encore qu’ils existent encore après 600 jours de « génocide » – à croire que ce terme n’a pas la même signification chez eux et chez moi.

Experte de la figuration, Rima Hassan est depuis quelques jours la star des réseaux sociaux et de la télévision, à la suite d’une de ces opérations médiatiques dont beaucoup de journalistes parlent, sans vraiment aller chercher le fin mot de l’histoire – à l’exception de Caroline Fourrest dont le courage m’étonne un peu plus chaque jour. Financée par des proches du Hamas et des Frères musulmans, la « Flottille » qui devait emmener Rima et ses acolytes, y compris l’inénarrable Greta Thunberg, aux abords des côtes gazaouies, a été le meilleur exemple de cette culture de la haine et du mensonge savamment instillée par le personnage principal de cet article.

Le radeau des médusés

Avec leurs trois sacs de farine et leurs deux bols de riz, Rima, Greta et les autres envisageaient de percer le blocus alimentaire exercé par Israel à l’encontre de la population palestinienne. Un blocus imaginaire, bien évidemment, le support logistique n’ayant que rarement cessé entre Israel et le territoire de Gaza – vous en connaissez beaucoup des gens capables de résister à un blocus alimentaire pendant 600 jours ? Alors certes, ce n’est peut-être pas bombance tous les jours, et oui, le Hamas a foutu le bordel dans le dispositif alimentaire. Mais sérieusement, qu’est ce que ce petit bateau de croisière, conçu pour bronzer au large d’Ibiza avant toute chose, allait bien pouvoir changer ?

En réalité, bien évidemment, Rima Hassan ne cherchait qu’à s’approprier une large partie de ce temps médiatique qui bouffe le cerveau des bonnes gens et contribue un peu plus, chaque jour, à la diffusion de la propagande haineuse qu’elle entretient. Un art dont elle est passée maître, tant est si bien qu’on finit par se demander si elle fait autre chose que tweeter des avanies ou rediffuser le discours officiel du Hamas.

Clap de fin ?

Est-ce réussi pour autant ? Permettez-moi d’en douter.

Certes, au niveau temps de parole, elle a fait aussi bien en quelques jours qu’Arlette Laguillier en vingt ans de carrière. On a pu voir Rima et ses potes en long et en large dans les journaux télévisés, dans la presse nationale et sur les réseaux sociaux. Et ses prises de parole abracadabrants savent si bien susciter l’énervement de ses adversaires que ceux-ci finissent par les relayer, tant est si bien qu’ils amplifient son discours au-delà de ses propres souhaits.

Mais à quel prix. L’égérie du Hamas est passée du statut d’humanitaire de banlieue à celui de bouffonne de première catégorie, au rythme de ses prises de paroles sur Twitter ou Instagram. On l’a vue s’effrayer de drones de surveillance côtière grecs pris pour des drones israéliens (ils sont partout, ces juifs…), tenter nous faire croire qu’elle allait sauver des réfugiés libyens, demander à se qu’on se souvienne d’elle quand les israéliens auront fait couler son ketch (il lui manque un ‘s’), jeter son téléphone à la mer (il devait sûrement contenir de graves secrets pour ne pas que le Mossad découvre ses secrets, avant de se faire arraisonner par un petit équipage israélien qui a accueilli ces pieds nickelés avec des sandwichs à la Halah et au pastrami.

La farce aurait pu s’arrêter là, mais non, Greta, Rima et les autres ne sont pas à une exubérance près. La star des déplacements en bateau pour alerter sur le réchauffement a eu droit à un aller simple Tel Aviv/Paris en vol El Al, simulant des menottes à son arrivée pour qu’on s’apitoie un peu plus sur le sort d’une croisiériste hors pair. Quant à Rima, qui, on s’en souvient, avait eu droit au même vol retour après avoir été déclarée persona non grata à son arrivée en Israel il y a quelques mois, elle ronge son frein en écrivant des slogans anti israéliens sur les murs du centre de détention où elle est retenue, déclarant démarrer une grève de la faim dont on imagine bien la valeur, quand on sait qu’elle rentrera d’ici 24 heures tout au plus. Mais qu’attendre de cette timbrée qui s’adresse, avant tout, à un public de cloches ?

La recette du summer body

Avec sa petite croisière en Méditerranée (il paraît que Mélenchon n’aime pas ce terme), aura finalement réussi à démontrer aux gens sensés la véritable nature de la grimace la plus médiatique de France.

Dommage pour les Palestiniens, leur avenir n’a pas bougé d’un demi-centimètre entre-temps.

En revanche, Rima est un peu plus bronzée et a apparemment pris un peu de poids.

Avis aux amateurs de croisière, cet été : on voit où mène l’excès de farine et de gâteaux…

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