La drone de guerre

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Je ne sais pas si vous l’avez remarqué, mais depuis quelques jours, les choses se corsent sur la frontière orientale de l’Europe – à l’ouest rien de nouveau, la mer est bleue… Les pays situés aux fondis de l’Europe, les plus exposés à une menace militaire russe, voient de plus en plus d’incursions de drones non identifiés, mais dont on se doute bien d’où ils proviennent.

C’est que c’est agaçant ces petites bêtes. Comme les moustiques tigres, qu’on a pu apprécier dans nos contrées depuis quelques semaines, ces engins viennent piquer – symboliquement, bien évidemment – les défenses aériennes de ces lointains pays. Au début, on laisse passer, mais au bout d’un certain temps, on finit par ne plus supporter ce type de désagrément, et on finit par vouloir s’en débarrasser, une fois pour toute.

Or en matière de lutte anti-drone, c’est comme avec les moustiques. Pour ces derniers, il y a la méthode brutale – les claquer à la main ou avec un autre objet (personnellement, je suis adepte des coussins et des serviettes) – ou la méthode technologique – à base de produits chimiques qui diffusent quelques chose qui leur est désagréable (mais en petite dose, inoffensive pour l’homme), ou les raquettes qui émettent une lumière bleue qui les attirent et où ils viennent se griller, en émettant un désagréable grésillement…

Avec les drones, c’est un peu plus complexe. On peut envoyer des chasseurs les intercepter, mais avouez que ça fait un peu cher, quand on connaît le coup d’une heure de vol, pour détruire un drone à 10 ou 15 000 euros. Et il y a les méthodes plus technologiques, à base de drones anti-drones (comme ceux employés par les forces ukrainiennes) ou de dôme de fer – et bientôt de laser – comme le fait Israel.

Bref, contre les drones, il y a Baygon vert et Baygon rouge, mais le prix n’est pas le même, et cela dépend à la fois de la taille du moustique et des moyens dont on dispose pour se défendre.

Le problème, c’est quand la présence de moustiques atteint un tel niveau, que ce ne sera plus une question de prix.

Mais de survie.

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