Idolatrie olympique

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Que l’on soit supporter du boycot ou fervent défenseur d’une participation aux JO, il faut reconnaître que la débauche de moyens autour de la flamme olympique est particulièrement grotesque. Policiers, medias, badauds, mais aussi defenseurs du Tibet libre, contestataires, tous se massent sur le parcours de l’allumette géante.

Je veux bien passer un peu de temps cet été, à regarder des athlètes s’affronter sous les bannièrs publicitaires et les commentateurs de journalistes sportifs ennuyeux. Mais consacrer – pardons, perdre – une minute à contempler ce ridicule parcours d’une torche sous haute protection, il en est hors de question.

Cet objet me semble être le comble de l’inutile. En fait, c’est même le parfait exemple de ce que peut etre l’idolatrie moderne: consacrer un objet pour sa representation, independamment de toute transcendance. Berk.

Alors si durant son périple la flamme se prenait une aspersion d’extincteur ou de neige carbonique, cela m’amuserait plus que cela ne me choquerait.

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