Transformers: The Last Knight

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Dans le film Multiplicity (Mes doubles, ma femme et moi), Michael Keaton joue le rôle d’un cadre dans le bâtiment débordé, qui pour pouvoir se permettre quelques loisirs, accepte de se cloner. Tout va pour le mieux, jusqu’à ce que le clone se clone lui-même pour pouvoir mieux travailler sans être dérangé par la famille, et que ce troisième larron se clone lui-même: le 4ème de la série s’avère être légèrement demeuré. La morale de ce film, c’est que dans une série de clones, le premier est efficace, mais les avatars suivants sont de pire en pire.


Les quatre Doug de Multiplicity. Le dernier est vraiment débile.

Il en est de même au cinéma, lorsque d’un concept donné – Star Wars, Terminator, Iron Man ou Transformers – on tire une série de clones de plus en plus insipides. Si le numéro un fait preuve d’originalité, si le numéro va encore plus loin dans le concept, les numéros 3, 4 ou 5 font vraiment pâle figure. Il leur manque souvent l’audace, l’inspiration, l’élément de surprise qui faisait la force des deux premiers épisodes.

Hélas, « Transformers: The last knight » ne déroge pas à la règle. Alors que les deux premiers épisodes de Transformers surprenaient par leur rythme et leur humour, ce numéro 5 est ennuyeux au possible. Je me suis endormi une dizaine de fois, réveillé en sursaut par cette musique abrutissante qui ne vous lâche pas du début à la fin. Michael Bay, en ce sens, suit les traces de Tony Scott.

Amateur de films fantastiques, passe ton chemin.

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