Paris-Versailles 2013

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Paris-Versailles est une classique, qui fêtait sa 36e édition cette année. Sur un parcours très agréable, cette course populaire relie la Tour Eiffel au château de Versailles: elle attire un nombre important de coureurs étrangers, et il n’était pas rare d’entendre des coureurs discuter en anglais, italien, portugais ou dans d’autres langues étrangères.

Pourtant, Paris-Versailles reste encore largement perfectible.

Les plus

  • Le parcours est tout simplement magique: 6kms sur les quais, suivis de 3kms de montée, 6kms à travers la forêt, et 1,5km de faux plat pour arriver face au château. Avec un dénivelé de près de 400m. Il ne faut surtout rien y changer.
  • La participation, très populaire: on y croise des amateurs, des amateurs avertis, des touristes, et tout cela, dans une bonne humeur communicative.
  • Les ravitaillements, très bien placés. J’ai personnellement fait l’impasse sur celui du bas de la côte, inutile si on a bien mangé le matin et s’il ne fait pas trop chaud.

Les moins

Il y a néanmoins quelques petites modifications à apporter pour rendre cette course plus intéressante.

  • Les départs: aujourd’hui, ils se font en vrac, par sas de 350 coureurs, qui partent toutes les minutes. Si le principe de sas de 350 coureurs est intelligent et permet de décongestionner le parcours, il faut reconnaître que l’inhomogénéité des groupes nuit à la course. Sur un Paris-Versailles, on passe son temps à doubler d’autres coureurs moins rapides, ou à se faufiler entre ceux quine comprennent pas qu’il faut se rabattre sur la droite. C’est pénible, et risqué dans les sections en descente, notamment comme cette année, sur une route humide et glissante.
  • La solution: faire comme au semi de Paris, des sas fonction des performances estimées: moins d’1h, moins d’1h10, moins d’1h20, moins d’1h30, etc. Ce qui n’empêche pas de fractionner ces mêmes sas en groupes de 350 personnes. De la sorte, on est à peu près sûr de courir avec des personnes d’un niveau équivalent, ce qui évite le phénomène cité plus haut. De plus, cela permet de suivre un rythme global (celui du groupe homogène) et parfois même de progresser.

Enfin, mention spéciale à la SNCF qui n’ pas mis les moyens adéquats en terme d’accueil des coureurs qui souhaitaient rentrer en RER depuis la gare rive gauche: un seul guichet ouvert (en plus des distributeurs automatiques) pour une file de plusieurs dizaines de coureurs et de touristes excédés, alors que la congestion était somme toute assez prévisible… Certes, il était possible d’acheter son billet de train lors du retrait des dossards, mais cela ne suffit pas.

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