France Gall

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Avec son nom qui évoque plus le tournoi des cinq nations que l’univers des yéyés, France Gall était une chanteuse populaire, dans le sens le plus noble du terme. Mais personnellement, je n’ai jamais apprécié ses chansons, qu’elles aient été écrites par Serge Gainsbourg, Michel Berger ou d’autres: rien à faire, sa voix m’a toujours laissé de marbre.

Pour autant, on ne peut la déconsidérer. Elle a marqué pendant près de trente ans l’univers de la chanson française. D’abord par des titres inimaginables de nos jours, comme « Poupée de cire, poupée de son », ou « Sacré Charlemagne », dont certains écoliers connaissent encore la rengaine. France Gall remporte d’ailleurs le Concours de l’Eurovision en 1966, non pour le compte de la France (qui ne lui décerna aucun point), mais pour celui du Luxembourg, avec « Poupée de cire, poupée de son » comme me le rappelle gentiment Olivier !

Mais la palme du titre le plus savoureux est toujours détenu par « Annie aime les sucettes », que Gainsbourg a écrit pour elle, dans un incroyable jeu de sous-entendus que, paraît-il, la jeune France Gall alors âgée de dix-neuf ans, n’aurait pas totalement saisi. Voire…

C’est aussi à France Gall qu’on doit l’un des plus grands tubes de la chanson française, indirectement: « Comme d’habitude », dont le texte fut adapté par Claude François à l’occasion de la rupture de sa courte romance avec France Gall

Au début des années 70, c’est bien sûr le couple qu’elle forme avec Michel Berger qui marquera son destin. Une multitude de titres, dont « La déclaration », « Ça balance pas mal à Paris », « Débranche », etc. Le décès de Michel Berger en août 92 met un terme à sa arrière.

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