Dis, Le Monde, ce soir tu me livreras mon journal?

Cet article vous a plu ? Pourquoi ne pas le partager ?

Je suis un lecteur régulier du Monde, même si ma relation avec ce journal et le parti pris de certains de ses journalistes m’a souvent déplu. Même si avec le temps le ratio publicité / articles a évolué dans le mauvais sens. Même si ce journal se rapproche plus du Libé d’il y a trente ans que du grand quotidien du soir tel que l’imaginait Hubert Beuve-Mery. Et même si ses Sudoku et ses mots-croisés ne sont pas si difficiles qu’ils le prétendent (les mots-croisés du Canard sont autrement plus ardus).

C’est pourquoi je me suis abonné, depuis quelques mois. Un abonnement mixte, journal papier + journal numérique, parce que je suis encore un adepte de la lecture papier, que c’est le seul moyen de le lire le shabbat, et que les Sudoku et les mots croisés sur une liseuse, ça manque de charme.

Mais il y a un truc qui m’agace au plus haut point: la qualité de service de livraison de ce quotidien. Car depuis dix jours, je ne reçois plus mon journal.

les unes du monde juillet 2015, se ressemblent un peu, non?

Est-ce le livreur qui est parti en vacances? je n’en sais rien. Et le service livraison du Monde n’a pas l’air d’en savoir plus, même s’il m’avait pourtant prévenu par SMS, il y a une dizaine de jours, d’un laconique:

Un incident ne nous permet pas de vous livrer votre journal dans de bonnes conditions. Merci de nous appeler au 03 21 13 12 37. Journal Le Monde réf ANO

Rebelote hier. Entre temps, rien, nada. La boîte aux lettres reste vide. Impossible de suivre l’actualité dans de bonnes conditions (quoique la série de unes sur Tsipras ne m’a pas tant fait baver).

Bien entendu, appeler le numéro indiqué ne sert à rien, un 14 juillet, pensez-vous. Et le passage via le site internet réservé aux abonnés n’a rien donné de plus. Le Monde me laisse dans le noir, et économise sur mon dos une dizaine de numéros imprimés.

Pas sûr que je réédite l’expérience de l’abonnement l’année prochaine.

Après, vous pourrez toujours vous demander pourquoi la presse va mal…

Cet article vous a plu ? Pourquoi ne pas le partager ?