Black Friday, again !

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Cette histoire de « black friday » m’agace d’année en année. Encore un concept importé tout droit des États-Unis, sans véritable référence culturelle locale. Outre-Atlantique, ce terme provient des bouchons provoqués par le long weekend de Thanksgiving, un peu comme si on qualifiait de « lundi noir » le lundi de Pentecôte chez nous (ceux qui ont vécu les bouchons sur l’A13 ce jour-là savent surement de quoi il est question…)

Pourtant, nous disposons d’une réelle culture des soldes, dans l’Hexagone, avec des périodes de prédilection, qui durent plus qu’une journée. Comment peut-on préférer des soldes d’une journée, un vendredi de surcroît, alors que les soldes, les vraies, durent plusieurs jours?

Cette inflation de Black Friday touche tous les secteurs. Le B2B comme le B2C. Le matériel comme le digital. J’ai reçu, ces derniers jours, des relances d’OVH, de Google, de N26, des Echos, etc.

Mais la riposte est là. Certaines entreprises, comme la Camif, communiquent de façon originale, en se désolidarisant d mouvement global, et en marquant leur opposition frontale au Black Friday. Ce jour-là, le site de la Camif … est fermé.

Ce que dit en creux le Black Friday, que tant de gens attendent avec impatience, c’est que de plus en plus de consommateurs n’acceptent plus, ou ne peuvent plus, s’offrir les produits qui les séduisent au prix affiché. Elle confirme une certaine baisse du pouvoir d’achat. Et glorifie une société de consommation dont l’humanité ne pourra plus s’enorgueillir très longtemps.

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