Elle a bon dos, la vendeuse de Prisunic

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Je ne sais pas pourquoi, mais je me sens ce soir solidaire d’Alain Juppé. Oui, il m’arrive, moi aussi, de faire référence à Prisunic devant mes enfants. Et de « prendre un vent » (comme ils disent).

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C’est que je me souviens très bien de cette enseigne. Il y avait même deux Prisunic à Boulogne, la ville où j’ai toujours habité: le Prisunic de Marcel-Sembat, et celui de la Route de la Reine, près de la place Rhin-et-Danube. Tous les deux sont, bien entendu, devenus des magasins Monoprix. Mais avouez que Prisunic, ce n’est pas très loin de Monoprix, question sémantique.

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Le Monoprix Marcel-Sembat. Je le trouvais plus kitsch sous son look de Prisunic, mais je n’ai pas trouvé de photo d’époque

Oui, il m’arrive encore de faire référence à Prisunic, devant le regard stupéfait de mon entourage qui se demande de quoi je parle. Tout comme il m’arrive de parler d’Antenne 2 ou de FR3. De traverser aux passages cloutés. D’allumer le transistor le matin pour écouter les nouvelles. Ou de payer au parcmètre (et non à l’affreux horodateur).

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Je suis sûr que nombre de mes lecteurs se souviennent de ces appareils qui fonctionnaient avec des pièces…

Je parle de Prisunic, et comme Alain Juppé, je ne me sens pas vieux pour autant.

Pas vous?

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